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"À découvert", chapitre 5
5. Dès lors, Anne et moi avons commencé à baiser beaucoup plus souvent. Non seulement nous n’avions plus de soucis d’argent, mais les souvenirs de ses rendez-vous érotiques nourrissaient nos fantasmes et entretenaient une sorte de fringale sexuelle dont nous n’étions jamais repus. Pendant que je la baisais ou l’enculais, on parlait de ses exhibitions, de ce que nous avions ressenti chacun de notre côté, de nos nouveaux désirs et de nos rêves partagés. Anne m’avoua que, dès le premier rendez-vous, elle avait éprouvé du plaisir à montrer son sexe à un autre homme en ma présence. L’idée que j’assistais à la scène avait suffi à la faire mouiller et l’avait amenée à l’orgasme.
Quelques semaines plus tard, nous avons eu l’occasion de franchir un nouveau cap. Cela se passa un dimanche après-midi dans une demeure bourgeoise des beaux quartiers. La garde-robe d’Anne s’était enrichie de sous-vêtements très sexy, comme des corsets de soie, des soutien-gorge à balconnet ou des petites culottes en dentelle fendues en leur milieu… Cette fois-là, l’homme était beaucoup plus jeune qu’à l’ordinaire – pas plus de la trentaine – et aussi plus séduisant. Il nous reçut très cordialement dans le salon meublé de grands canapés en cuir profonds et confortables. Anne était très en forme : elle avait les tétons très durs et la vulve luisante de mouillure. Les yeux dans ceux du client médusé, elle avait déjà joui en se caressant le clitoris entre le majeur et l’index…Comme il semblait paralysé par l’émotion, Anne prit l’initiative :
- Si vous en avez envie, vous pouvez me baiser.
Ses mots m’électrisèrent la bite que j’avais déjà sortie de mon pantalon.
- C’est que je n’ai pas prévu de préservatifs, bredouilla le jeune homme, très gêné.
- Moi, j’en ai apporté… Jacques, s’il te plaît, va les chercher dans mon sac à main.
Effectivement, il y en avait une boîte entière. Comme je revenais vers Anne en lui tendant un sachet, elle me regarda en souriant.
- Tu sais que ce serait sympa si c’était toi qui le lui enfilais… S’il te plaît, mon chéri…
L’autre, un peu surpris, avait déjà ouvert son pantalon et sorti sa queue. Cependant, il était tellement excité que ce petit changement de programme ne suffit pas à le faire débander. Je me suis donc agenouillé devant lui, j’ai fini de le débarrasser de son pantalon et de son boxer. Il avait une belle bite, bien droite, avec un gland couleur prune, gonflée de sang. La tige était vibrante et chaude. Les doigts dans la fente, Anne me regardait faire. Une fois la queue habillée de latex, elle s’est approchée.
- Jacques, je te laisse le plaisir et l’honneur de me la mettre dans la chatte.
Elle s’est présentée à califourchon au-dessus du ventre de son amant d’un jour. Je tenais sa queue à la verticale, tendue vers le ciel de son con. Alors, très lentement, Anne a plié les genoux et son sexe béant est doucement descendu à la rencontre de son baiseur. La tête du gland s’est logée entre les grandes lèvres huileuses, puis a disparu dans le ventre d’Anne. J’ai lâché la queue maintenant bien enfoncée dans sa caverne. Mais je suis resté là, à genoux derrière eux, à regarder le membre raide du jeune homme aller et venir entre les fesses de ma compagne. C’était un spectacle fascinant, d’une grande beauté et pour tout dire divin. Dans mon esprit revenaient sans cesse les mêmes pensées : « Je suis en train de regarder ma femme baiser avec un autre homme ; je suis en train de regarder la bite d’un inconnu qui pénètre le vagin de ma femme ; je suis en train de regarder ma femme se donner à un autre homme… »
Quand elle fut bien ramonée, Anne m’a parlé :
- Tu vois bien tout, mon amour ? Tu vois comme je suis excitée ?
Et quand elle se taisait, c’était pour embrasser l’autre à pleine bouche. je n’avais pas besoin de me branler pour être au bord de l’extase. D’ailleurs, je ne résistai pas longtemps, ma queue fut saisie de soubresauts et mon foutre est monté d’un seul coup, s’élançant en lourdes giclées à l’assaut de l’entrefesses d’Anne. Ce chaud arrosage ne fit que décupler leur ardeur. En quelques vigoureux coups de cul, Anne amena l’autre à l’orgasme : je vis la peau de ses couilles se rétracter, sa queue se cabrer et, en gémissant, il se répandit dans le préservatif. Anne aussi jouit en remuant frénétiquement du cul et en proférant des phrases d’une grande lubricité.
Pour cette prestation, elle refusa le supplément que voulait lui donner le client plus que satisfait.
- Tout le plaisir était pour moi, dit-elle. Enfin, je veux dire pour nous…
J’ai apprécié l’ambiguïté du « nous » à sa juste valeur.
à suivre...
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