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André BARRIOL, les filles du campus, 2002, éditions média 1000
Quatrième volet des extraits tirés du "Livre du plaisir" ( Livre de poche n° 15064) présenté par Catherine Breillat. Il
s'agit cette fois d'un passage qui ne fait pas dans la dentelle. C'est du porno brut, du hard... pur et dur.
Shirl a fait un demi-tour sur elle-même pour montrer au gros flic le cul que je venais d’admirer. Elle gardait la tête baissée, évitant mon regard. Il a eu un sifflement.
- Ah ça, il sait pas la chance qu’il a Rommy ! Si ma femme était roulée comme ça, sûr que je ne ferais pas les nuits ! Ha ha ! Allez, mets-toi sur le lit maintenant !
Shirl s’est couchée sur le dos sur le couvre-lit crasseux aux couleurs des Minnesota Vikings. Le gros flic s’est approché tournant autour d’elle et, du bout de sa matraque, il lui a piqué le haut de la cuisse.
- Écarte un peu ! Fais voir ton minou !
Il s’est assis aux pieds de Shirl qui, lentement, écartait les cuisses et relevait les genoux pour qu’il puisse lorgner son sexe. Il a tendu le bras, laissant la pointe de son bâton noir jouer dans les poils châtains du pubis renflé de Shirley.
- Maintenant, tu vas me raconter ce que tu fais avec les mecs, Mrs Purnell la pute ! Tu as dû t’en envoyer un paquet, hein, chaude comme tu es ?
Shirley a tourné la tête dans ma direction. Ses yeux verts avaient cette coloration trouble qu’ils prenaient quand elle faisait l’amour. Elle s’est retournée vers Walt.
- Beaucoup…
- Combien ? Dis-le ! Combien tu en as baisé, ma pute ?
- Je.. je ne sais pas… vingt… trente…
- Tu est vraiment une traînée, Shirley, tu sais ça ? Et qu’est-ce que tu leur fais à tous ces mecs que tu t’envoies ? Dis-le !
Je voyais la poitrine plate de Shirl, juste marquée de deux larges aréoles violacées, se gonfler. J’entendais presque son souffle rapide.
- Je… je les prends dans ma bouche…
Presque timidement, Shirl a déplacé sa main droite. Elle l’a posée sur son ventre d’abord…
- Tu suces, c’est ça, t’es une suceuse ? Dis-le ! Dis ce que ça te fait !
Sa main a glissé, lentement au début, puis plus vite, et s’est lovée sur son pubis. Son bassin s’est soulevé imperceptiblement et son majeur a pris sa place dans la fente pendant que, de sa paume ouverte, elle s’écrasait le clitoris.
- Je… j’aime ça, quand ils grossissent dans ma bouche… j’aime sucer leur …pénis…
- Ça te fait mouiller de pomper toutes ces bites, pas vrai ? Et là t’es trempée, t’en peux plus. Tu penses à toutes ces queues que tu t’en envoyées, hein ?
Elle se branlait de plus en plus vite et ses babines humides s’entrechoquaient avec un bruit de clapot.
- J’aime quand ils…je…j’aime leur sperme…
Walt s’est soulevé sur un genou et a pointé le bout de sa matraque sur la main de Shirl, l’obligeant à la retirer et à interrompre sa masturbation.
- … j’aime quand ils sortent de…ma chatte pour… j’aime le goût de mon sexe sur… leur pénis…
La grosse tige pressait contre les grandes lèvres de Shirley qui avait de plus en plus de mal à articuler. Elle haletait, jouissant de se confesser, d’exhiber ses vices comme elle exhibait son corps. Du bout des doigts, elle a tiré sur ses babines trempées pour ouvrir sa fente. Le bout renflé de la matraque a paru hésiter un instant puis s’est engouffré dans son vagin. Son ventre a frémi et elle a glissé un peu plus bas sur le couvre-lit pour s’offrir davantage à la tige caoutchoutée qui lui fouillait la chatte en reprenant son gros clitoris entre deux doigts.
- T’es qu’une pute, tu sais ça, une pute !
Elle s’est mise à geindre en se tortillant sur le lit crasseux, ondulant du bassin, pendant que l’armoire à glace lui enfournait son bâton sur près de vingt centimètres. Elle a tourné la tête vers moi et cette fois son regard flou, presque celui d’une droguée, s’est attardé sur le mien…
Walt a retiré brutalement la matraque de son vagin, lui arrachant un petit cri. Elle s’est aussitôt introduit deux doigts dans le sexe comme si elle ne supportait pas de le sentir vide.
- Suce-la ! Tiens, goûte à ta chatte !
Il a pointé la matraque luisante de mouillure vers son visage et, docilement, elle a ouvert la bouche, suçant l’épais bâton comme si c’était une bite, la nettoyant sur toute la longueur, lapant la bave dont elle était enduite. Puis le gros flic la lui a retirée, la laissant bouche ouverte, langue tendue, avide. Et il a recommencé à la baiser brutalement avec l’épais bâton. Shirl accompagnait les mouvements de son poignet de coups de reins. Elle gémissait en se tortillant, les yeux mi-clos, le visage dans ma direction.
- Je… je … aime Eric… parce… qu’il me… me prend toujours… par… par derrière…
Walt a arrêté d’un coup ses va-et-vient et a laissé glissé la matraque luisante entre les lèvres trop longues de Shirl.
- Répète-le ! Répète ce que tu viens de dire, espèce de salope !
- J’aime… parce qu’il me fait toujours l’amour… dans… dans mon cul…
- Tourne-toi !
Shirl s’est mise sur le ventre et, lentement, a remonté ses genoux sous sa poitrine. Le visage enfoui dans le couvre-lit, elle ne pouvait pas être plus offerte. Entre ses cuisses largement écartées le double renflement charnu de sa vulve était à moitié masqué par sa main : elle se branlait encore, deux doigts enfoncés dans le vagin, la paume plaquée au pubis ne laissant échapper sur chaque côté qu’un bourrelet de chair grasse parsemé de poils clairs, agité de tremblements réguliers. Son cul large et plein avait la forme d’un cœur à l’envers, étalé, offert.
- Quand il le fait dans mon cul, je… il me fait mal et quand il me fait mal, je… je jouis… très fort…
- Tu aimes te faire défoncer le cul, dis-le !
- J’aime… j’aime… mon… dans mon cul !
Walt s’est levé d’un coup et a foncé sur moi. Coinçant sa matraque sous son bras, il a sorti les clefs de sa poche et m’a libéré des menottes.
- Encule-la ! Encule cette pute !
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