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Black, blanc, beur
Il y a des jours où rien ne va, des jours qu'on aimerait effacer du calendrier... Comme le vendredi 22 juillet, le matin où notre femme de ménage a téléphoné pour m'annoncer qu'elle était souffrante et qu'elle ne pourrait donc assurer son service. Comme par hasard le jour où Bertrand avait invité des confrères à dîner ! La veille, j'avais déjà préparé le planning journalier de Solange : matin, grand ménage ; après-midi, courses en ville et préparation des toasts pour l'apéro en terrasse, au bord de la piscine. J'avais pris une journée de RTT pour superviser tout ça. Je savais que ce dîner était important pour Bertrand : au-delà d'une simple soirée entre confrères, ce serait aussi un dîner d'affaires où ils parleraient investissement et juteux placements off-shore. La défection inattendue de Solange changeait la donne : je devrais assumer seule la réussite de la soirée. Le ménage serait donc plus succinct, par contre pas question de rater le dîner ! La seule chose qui me contrariait, c'était d'aller pousser un caddie dans les rayons d'un hypermarché. Je déteste les grandes surfaces, c'est bruyant, envahi d'une populace qui sent la sueur et l'eau de Cologne bon marché. D'habitude, je laisse cette corvée à Solange, c'est son monde, elle s'y complaît !
Donc, en début d'après-midi, j'ai sorti mon Audi du garage et me suis dirigée vers la périphérie jusqu'au parking d'un immense centre commercial, temple laïc de la consommation de masse et de la vulgarité. Comme il faisait beau, j'avais mis une petite robe noire plutôt courte et des sandales qui mettaient bien en valeur le hâle de ma peau habituée au soleil du Midi ainsi que la blondeur naturelle de mon épaisse chevelure. Si j'en crois les commentaires flatteurs de mes collègues de la banque, à cinquante-trois ans, j'en paraissais facilement dix de moins !
L'avantage des hypermarchés, c'est qu'on y trouve tout, du produit bas de gamme au top de la gastronomie. Il suffit de chercher et d'y mettre le prix. J'ai donc fait provision de sushis et de makis préparés sous mes yeux par de petites mains asiatiques, de côtes de bœuf persillées pour Bertrand qui se ferait un honneur de les griller au barbecue en discutant avec ses confrères mâles, de haricots verts frais, de macarons, de menthe et de citrons verts pour préparer les mojitos, de jambon de Parme et de melons... enfin de tout de qu'il faut pour assurer le succès d'une soirée entre personnes du même monde.
C'est au retour sur le parking avec tout mon chargement que mes ennuis ont vraiment commencé. J'ai transvasé les produits frais dans la glacière, rangé le reste des provisions dans le coffre mais c'est au moment où j'allais remonter en voiture que j'ai constaté que mon pneu avant gauche était crevé. Et pas qu'un peu : la jante sur le bitume ! Je suis restée de longues minutes à me demander quoi faire : changer moi-même la roue ? Hors de question ! J'en aurais été bien incapable, je n'en avais ni la force, ni la tenue. Je ne savais même pas où se trouvait le cric ! Téléphoner à Bertrand pour lui demander de venir m'aider ? C'était m'exposer à ses sarcasmes et à sa mauvaise humeur, il détestait qu'on le dérange pendant ses consultations. j'étais en train de consulter la liste des mes contacts sur mon iphone quand j'ai entendu une voix derrière moi :
- Madame, si vous voulez, on peut vous aider !
à suivre...
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