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Boris VIAN, « Et on tuera tous les affreux »
Roman Policier paru en 1948 aux Editions du Scorpion sous le pseudonyme de Vernon Sullivan.
Collection le Livre de poche n°14616, 220 pages
Un polar automobile dans les rues de Los Angeles qui nous parle de jazz, de manipulation génétique ( déjà !) et bien sûr de sexe.
Le narrateur Rock Bailey, 90 kg, 19 ans, a fait vœu de chasteté jusqu’à ses 20 ans. Malgré tous ses efforts, il finira par craquer…
Pages 161 et suivantes.
« Mona claque la porte, se retourne, dégrafe sa robe et ses seins jaillissent à l’air… Evidemment, ça n’a aucun rapport avec ceux de Sundy Love (la précédente conquête de Rocky)… Je sens comme qui dirait des picotements au creux des lombes… Zut, alors, ça va faire la douzième fois depuis ce matin… Il y a un peu d’abus…
- Pas si vite, Mona, proteste Beryl… Laisse-moi le temps de me mettre en tenue…
Mona s’affaire autour de moi… Elle a gardé ses bas et un petit machin en dentelle blonde avec lequel elle les attache… Juste de la même couleur que… enfin, juste de la même couleur, quoi. Elle a chaud et elle sent bon la femme… et le vieux Rocky n’est peut-être pas si crevé qu’il en a l’air… Elle m’enlève ma chemise, me retire mon pantalon…Je me laisse faire… Elle a un peu plus de mal avec mon linge qui accroche…
- Pas de blague, Mona, je vous dis… On va le tirer au sort, glapit Meryl.
Elle non plus n’a plus rien sur le dos… Elle a roulé ses bas aux chevilles… Je fais des comparaisons.
- Enfin, dis-je, je ne suis pas un coquetier de foire…
- Silence, vous, ordonne Mona. Elle a raison. On va vous tirer au sort…
- Ce n’est pas juste, dis-je. Et s’il y en a une que je préfère…
J’ai du mal à parler. Ces deux filles m’ont mis dans un tel état que je n’ai plus envie que d’une chose… N’importe laquelle des deux, mais tout de suite.
- D’accord, acquiesce Mona. On va vous bander les yeux et puis on vous fera quelque chose et vous direz qui vous préférez.
- Il faut lui attacher les mains aussi, crie Beryl, de plus en plus excitée …
Elle se précipite vers la fenêtre et arrache un des cordons du tirage des rideaux… Je me laisse attacher, sûr de casser la ficelle quand je voudrai… et sitôt que c’est fini, Mona m’empoigne et me fait tomber sur le tapis…
Je suis allongé sur le dos… heureusement, sinon, je souffrirais… et je n’y vois plus rien… Deux mains se posent sur ma poitrine, deux longues jambes se collent aux miennes… Je suis prêt à hurler tellement c’est douloureux d’attendre comme ça… Et d’un coup, la première des deux s’allonge sur moi. Je la pénètre de toutes mes forces… presque immédiatement, elle s’écarte et c’est la seconde qui prend la place… Je tire désespérément sur le cordon qui m’attache les mains… Il casse… Elle ne s’est aperçue de rien… Au moment où elle va s’éloigner à son tour, mes bras se referment sur elle… Je la tiens d’une main et de l’autre, je réussis à attraper les jambes de la seconde… je la fais tomber à côté de moi et mes lèvres remontent le long de ses cuisses… jusqu’où je peux aller… J’aime ça… J’aime beaucoup ça… Elles gémissent un peu… tout doucement.
… Le temps passe…
Il passe beaucoup, aujourd’hui… »
Caty