Mardi 27 septembre 2011 2 27 /09 /Sep /2011 18:02

Brigitte, # 2

brigitte2-plage

2. Cette année-là, nous avons décidé de prendre ensemble dix jours de vacances. Nous avions choisi début juin afin d’éviter la cohue estivale et ses tarifs excessifs. Comme Brigitte avait envie de soleil, nous sommes allés en Grèce, dans le Péloponnèse. Là-bas, nous sommes restés plusieurs nuits à Nafplion, le temps de voir le théâtre d’Epidaure tout proche et de profiter d’une belle plage de sable au pied de l’hôtel qui dominait la mer. Le temps était déjà chaud, mais sans plus. Brigitte passait de longues heures au soleil, en maillot deux pièces, allongée sur une rabane. Sur la plage, les touristes étaient encore rares : quelques couples d’Anglais, des Allemands et des Hollandais, toujours les mêmes, comme nous clients de l’hôtel. Parmi les Hollandais, il y avait une famille avec un garçon d’une quinzaine d’années, aux cheveux très blonds, presque blancs, et à la peau déjà hâlée. Alors que les parents s’installaient un peu à l’écart, le jeune garçon s’arrangeait pour venir rôder dans nos parages… brigitte2

Un matin, alors que les autres étaient au bain, il est venu poser sa serviette de plage à une dizaine de mètres de nous. À ce moment-là, Brigitte était allongée sur le ventre. S’est-elle rendue compte de sa présence toute proche quand elle s’est retournée ? Impossible de saisir son regard derrière ses lunettes de soleil. Toujours est-il qu’une fois sur le dos, elle s’est couchée les jambes un peu écartées…À genoux sur sa serviette, le jeune Hollandais ne la quittait pas des yeux. La main droite dans son bermuda, il se branlait avec énergie. Mon regard allait du jeune garçon en émoi au corps étendu de Brigitte… Il me sembla qu’imperceptiblement, elle ouvrait davantage ses cuisses, livrant aux yeux avides de l’adolescent le spectacle de l’entrejambe de son maillot que bordaient quelques pilosités insolentes. Il était difficile de croire qu’elle ignorait le poids de ce regard posé sur son ventre. Le gamin lâcha son sperme dans son bermuda et courut rejoindre sa famille dans l’eau.

- Je remonte à l’hôtel ! Tu viens ?

brigitte2-plage2C’était plus un ordre qu’une suggestion. Il y avait dans sa voix quelque chose d’inconnu, comme un souffle venu des profondeurs de son ventre.

À peine refermée la porte de la chambre, voilà Brigitte qui s’agrippe à moi… Enfin, plus exactement à ma bite. Elle ne la lâche plus. En trois mouvements, nous sommes nus sur le lit. Pas besoin de préliminaires, elle est trempée. Elle s’assoit à califourchon sur mon sexe, me donne ses tétons à sucer. Elle tortille du cul pour se fouiller le vagin dans les moindres recoins. Entre deux tétées, je lui parle à l’oreille :

- Tout à l’heure, sur la plage, est-ce que tu as remarqué le gamin en face de nous ?

- Non, pourquoi ?

- Il se branlait en te regardant…

- Non, je n’ai rien vu…

Mais alors qu’elle disait cela, je la sentis devenir plus huileuse encore, et le balancement de ses hanches se fit plus vigoureux. Peu à peu, elle perdit le contrôle de son corps.

- Est-ce qu’il a joui ? trouva-t-elle la force d’articuler.

- Oui, j’en suis sûr : il a éjaculé dans son bermuda !

Ces derniers mots précipitèrent sa propre jouissance. Elle poussa de petits cris en se cramponnant à mes épaules pour s’arc-bouter sur ma bite et l’immobiliser au plus profond de son sexe. Elle en grimaça de plaisir. Une fois dissipées les dernières vibrations de l’orgasme, elle reprit la danse voluptueuse de son ventre pour m’accompagner.

- Viens, Michel, donne-moi ton sperme ! Remplis-moi la chatte !

C’est la première fois que je l’entends parler ainsi. Je jouis sans retenue.

Quand c’est terminé, au lieu de s’enfuir comme d’habitude dans la salle de bains, Brigitte reste là, accroupie au-dessus de moi, à s’astiquer le clitoris de l’index et du majeur réunis. Je ne l’ai encore jamais vue en train de se branler. Les doigts enduits de mon sperme qui suinte de son ventre ouvert, elle procède pas de longs va-et-vient entre les grandes lèvres, sur toute la longueur, de la vulve au mont de Vénus. Pour l’occasion, je lui caresse alternativement les seins et le trou du cul qu’elle a ce matin-là très dilaté. Le frottement de ses doigts s’accélère jusqu’à la frénésie. Alors, elle jouit une seconde fois, les yeux clos, la mâchoire crispée, le souffle court, et ne peut retenir, à l’instant suprême, un petit pet mouillé et gracieux.

Le lendemain, le ciel se chargea de nuages et le temps se rafraîchit. Il n’était plus question de bains de soleil sur la plage. On quitta Nafplion.

Le travail reprit ainsi que notre routine amoureuse, comme si cette aventure n’avait jamais eu lieu.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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