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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Il y a environ deux mois, un couple belge m'a contacté pour me demander de leur écrire une nouvelle qui donnerait vie à l'un de leurs fantasmes communs, à savoir une soirée candauliste non programmée avec un inconnu. Mon travail a donné naissance à cette petite nouvelle que je vous propose de découvrir
BUG
à Catherine et Julio
L’été dernier, nous avions décidé avec Catherine de passer nos deux semaines de congés d’été en France, sur la côte atlantique, tout près de La Rochelle. En ce début d’août, le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous, ce qui nous changeait de la grisaille du pays wallon. Nous avions réservé dans un petit hôtel non loin de la plage où Catherine faisait chaque jour provision d’ultraviolets et de charme.
Le samedi 8 août, vers 17 heures, j’ai voulu retirer de l’argent liquide pour nos dépenses du week-end. Je venais de taper mon code confidentiel lorsque, brusquement, l’écran du distributeur de billets vira au bleu puis au noir intégral ! La coupure de connexion fut brève, le temps d’une réinitialisation… Sauf que sur l’écran apparut le message suivant : « Bienvenue à la Banque XXX, veuillez introduire votre carte et composer votre code secret ». Panique ! La machine avait avalé ma carte et ne semblait pas du tout disposée à me la restituer ! Et pour la récupérer, il me faudrait patienter jusqu’à la réouverture de l’agence, à savoir le mardi matin suivant, 9 heures ! Cela signifiait plus de deux jours sans argent liquide et sans aucun autre moyen de paiement. Envolés les projets de restau, d’excursion en mer et de boissons fraîches en terrasse…
De retour à l’hôtel, j’ai annoncé la mauvaise nouvelle à Catherine. Je m’attendais à des reproches, des lamentations, peut-être des pleurs. Il n’en fut rien. Sans un mot, elle prit son smartphone et se mit à l’ouvrage
- Qu’est-ce que tu fais ?
- J’envoie un texto.
- Je le vois bien, mais à qui ?
Elle finit de taper son message et quand elle eut entendu le petit wippp de confirmation d’envoi, elle consentit à me répondre.
- Te souviens-tu que nous sommes membres de l’association « Namur et Partage » ? Pour te rafraîchir la mémoire, je te rappellerai que nous sommes inscrits depuis plus de cinq ans et à jour de cotisation.
- Peut-être… et alors ?
- Alors, dans ses missions, cette association garantit la solidarité entre ses membres, quelle que soit la situation. Je leur ai donc envoyé un texto pour leur expliquer notre problème. Je leur ai dit où nous étions… Il ne nous reste plus qu’à attendre.
Elle paraissait confiante. Pour être franc, je ne partageais pas son optimisme.
Pourtant, mois d’une demi-heure plus tard, nous recevions un texto d’un certain Bruno V* qui nous donnait rendez-vous le soir même dans un restaurant du vieux port de La Rochelle.
- Tu vois, me dit Catherine avec un petit air triomphant, il n’y avait vraiment pas de quoi paniquer !
C’était une chaude soirée d’été. Pour l’occasion, Catherine portait une petite robe de cotonnade imprimée qui mettait en valeur ses longues jambes et ses bras cuivrés par le soleil. Avec ses fines sandales aux pieds et ses cheveux aux reflets dorés, elle attirait les regards. Bruno V* nous attendait. C’était un homme de belle prestance, sans doute âgé d’une quarantaine d’années, à la voix sûre, à la poignée de main franche et virile, au regard d’un bleu presque métallique. Il nous dit que nous avions eu de la chance de le trouver ; en effet, il n’était que de passage à La Rochelle où il était venu voir un voilier qu’il envisageait d’acheter. Dès le lendemain, il reprendrait la route pour rentrer en Belgique.
Tout en dînant, je lui ai raconté dans le détail ma mésaventure bancaire, l’embarras dans lequel cet incident nous avait mis… Il me dispensa d’en dire plus
- Soyez rassuré, nous dit-il, je vais vous dépanner. Vous me rendrez ça à votre retour de vacances, ce sera l’occasion de nous revoir. Mais, pardonnez-moi si je suis indiscret, cela fait longtemps que vous êtes membres de « Namur et Partage » ?
- Cinq ans ! s’empressa de répondre Catherine.
- Je ne me souviens pas de vous avoir rencontrés lors d’une de nos soirées…
- Ce n’est pas étonnant. En fait, nous n’avons jamais pu trouver le temps d’y participer. Nous avons des obligations professionnelles très contraignantes.
- Je vois… je vois… Ce qui signifie que vous ignorez quasiment tout du fonctionnement de l’association !
- En quelque sorte… On sait juste qu’elle prône le partage et la solidarité entre ses membres… Mais nous sommes tout à fait disposés à en apprendre davantage !
- Alors, je vous informe que « Namur et Partage » est une sorte de cercle privé, réservé aux couples. Un club… comment dire… libertin. Vous me comprenez ?
Je me suis senti tout à coup horriblement gêné ; quant à Catherine, elle a rougi jusqu’aux oreilles en tirant sur l’ourlet de sa petite robe pour tenter de dérober ses cuisses nues aux regards de Bruno.
Une fois le malaise dissipé, le dîner fut malgré tout fort agréable. Notre bon samaritain se révéla être d'excellente compagnie et son humeur enjouée était contagieuse. Les bons mets et le vin aidant, nous avons oublié notre gêne et lorsque Bruno nous proposa de le suivre jusqu’à son hôtel afin de nous dépanner financièrement pour le week-end, nous lui avons emboîté le pas sans aucune réticence. Tout en marchant, Catherine se serra contre moi et me glissa à l’oreille :
- Prêt pour le libertinage ?
Surpris par son audace, je l’ai regardée : elle me souriait, la bouche légèrement entrouverte, les yeux pétillants de malice.
C’est dans l’ascenseur qui nous menait au quatrième étage de l’hôtel que j’ai surpris Bruno en train de caresser les fesses de Catherine. Ce n’est pas tant son geste qui m’a choqué que la complaisance avec laquelle ma femme se laissait peloter le cul. Il me sembla même qu’elle se cambrait imperceptiblement pour mieux profiter de l’instant. Au lieu de me sentir outragé, j’ai éprouvé une sensation très étrange, mélange de complicité et de fatalisme, comme s’il était dans la logique des choses qu’il en soit ainsi.
à suivre…
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