Dimanche 24 août 2014 7 24 /08 /Août /2014 11:50

Extrait n° 2

Pages 51-53. Au moment de quitter un hôtel de passe avec le narrateur, Thérèse est entraînée au sous-sol par des voyous. Le narrateur l'attend dans un taxi.  Elle est finalement libérée et raconte au narrateur ce qu'il lui est arrivé

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bosersach6«  Thérèse me raconta qu’aucun des hommes que j’avais vus ne l’avait touchée : ils l’avaient conduite dans une cuisine malpropre où un gaillard immense épluchait des pommes de terre. L’homme était muet, absent. Il obéissait aux autres comme un animal domestique. Ces types voulaient la voir baiser, dit Thérèse. Il avait un sexe monstrueux. Le geste qu’elle fit me parut excessif. Elle indiqua aussi le diamètre.

- J’ai dû le sucer ; comme j’ai pu. Il était bizarre. Il poussait de petits cris. Puis ils m’ont fait allonger sur la table et là (elle porta la main à son ventre) j’ai bien cru qu’il me défonçait. Alors j’ai proposé que l’on fasse autrement : le gars s’est couché sur la table, et j’ai grimpé dessus. Ils étaient ravis, d’ailleurs : le spectacle était beaucoup plus élégant. Je pouvais manœuvrer à ma guise, hormis les quelques coups de reins que le malheureux ne put retenir, et m’en tirais sans trop de mal. Il a joui une fois, il m’a remplie, et j’ai dû le sucer de nouveau pour le « remettre en forme » (elle dessinait les guillemets avec ses doigts), et m’installer sur lui encore une fois. Ça a été plus long (je n’osais, pour ma part, avouer que je m’étais endormi tandis qu’elle s’empalait sur l’organe démesuré) et j’avais vraiment mal. Quand j’ai commencé à pleurer ils m’ont laissé tomber. J’ai dû le finir à la main et tout prendre sur la figure avec un air ravi. Pas un ne m’a touchée, pas ça. Je suis crevée.bosersach9

Elle se blottit contre moi, toute mouillée de foutre, sale, débraillée, et s’endormit aussitôt. Le chauffeur ne disait rien. Nous attendîmes que la rue fût tout à fait déserte pour descendre de voiture et rentrer chez nous. Thérèse prit un bain brûlant. Je lui demandai de me raconter de nouveau, avec l’idiot. Je me branlai et déchargeai dans l’eau. Elle ramassa les épais filets de foutre et les porta à ses lèvres.

- Amour… »  

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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