Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Chris, chapitre 10
Lorsqu’un peu de jour filtra enfin sous la porte close, le vent n’avait pas molli, la pluie n’avait pas cessé. À la radio, on annonça qu’il y en avait encore pour au moins une journée entière. L’œil cyclopéen de José allait frôler les côtes. Plus que jamais, il fallait faire preuve de la plus grande prudence, rester à l’abri et attendre… Pour l’instant, ce qui préoccupait Chris, c’était tout ce sperme qui engluait son vagin, suintait et poissait les poils de son sexe. Et toujours pas d’eau au robinet ! Elle s’empara d’une bouteille d’eau minérale et, accroupie dans le bac à douche, entreprit de se rincer les poils du cul et de se vidanger le con. Sa toilette terminée, elle releva la tête et croisa le regard sombre de Nandi. Il lui sourit. Sans doute l’avait-il observée pendant qu’elle se livrait à ses ablutions, mais elle n’en conçut ni honte, ni colère.
Nandi devait avoir une vingtaine d’années. À la différence de Tristan qui parlait sans cesse, Nandi était taciturne et réservé. Sa conversation se résumait souvent à quelques oui ou non, à des s’il vous plaît, pardon et autres formules de politesse. Aussi, Chris accueillit-elle son sourire matinal comme un heureux présage. Elle observa la masse du corps de Tristan endormi, avachi sur le carrelage, puis son regard revint se poser sur Nandi. Elle vit les traits fins de son visage sans aucune ride, ses bras et son torse musculeux, ses jambes nues… Elle le trouva beau et décida sur le champ qu’elle se donnerait aussi à lui.
L’occasion se présenta quelques heures plus tard, lors du passage de l’œil du cyclone sur l’île. Une brève et surprenante accalmie du vent et de la pluie incita Tristan à sortir pour faire un premier bilan des dégâts. Comme Nandi s’apprêtait à le suivre, il lui donna l’ordre de rester avec Chris.
- Le vent peut reprendre à n’importe quel moment, dit-il d’une voix trop forte dans le silence retrouvé. Pas question de tenter le diable : vous restez là et vous ne bougez pas ! C’est loin d’être fini. Je reviens…
Tenter le diable ! C’était le mot juste. À peine Tristan fut-il sorti que Chris s’approcha du jeune Indien. Elle ne s’embarrassa pas de préliminaires. Agenouillée devant Nandi, les yeux dans les yeux, elle lui saisit la main et la guida droit en haut de ses cuisses entrouvertes. La peau du jeune homme fut parcourue d’un tressaillement. Malgré la chaleur d’étuve de la salle de bains, ses doigts étaient glacés.
- Tu n’en as pas envie ? chuchota Chris.
- Je ne sais pas… Enfin, pas comme ça, pas maintenant. Cette nuit, peut-être.
Et il retira sa main, laissant Chris un peu désappointée. Le retour de Tristan lui épargna le ridicule. Le créole s’empressa de refermer la porte de leur refuge. Venu du bout de l’horizon, on entendit le grondement sourd du cyclone qui revenait. Encore quelques instants de répit, puis ce fut le fracas brutal du vent et de la pluie.
La journée fut morose. Chacun évitait le regard des deux autres. Chris resta assise au pied du lavabo, Tristan près de la porte et Nandi appuyé contre le mur, à côté de la douche. Chris hésitait entre le découragement devant la persistance du vent et les promesses de la nuit à venir. Au dehors, l’ouragan était ponctué de bruits sourds, de craquements sinistres… Des arbres étaient déracinés, des toitures arrachées, des murs bousculés. Parfois, le sol en était ébranlé. Cependant, le toit de chaume de la maison de Tristan semblait tenir bon.
à suivre...
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires