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Chris, chapitre 7
Février. Mahébourg (Ile Maurice). Chris avait vingt-quatre ans.
Pour son premier grand voyage, Chris s’était offert deux semaines à l’île Maurice. Outre les plaisirs de la plage, elle comptait bien y visiter quelques temples hindous dont l’architecture exubérante et colorée ne serait pas sans lui rappeler les folies de Gaudi. Comme son budget n’était tout de même que celui d’une jeune femme sans emploi, elle dut renoncer aux grands hôtels du nord de l’île et trouva finalement à se loger dans une sorte de pension de famille, dans le sud, près de Mahébourg. L’endroit s’appelait Blue Bay et ne manquait pas de charme. La maison était une vaste demeure aux murs chaulés, couverte d’un épais chaume en feuilles de canne à sucre reposant sur une charpente en bois de tamarin. À quelques dizaines de mètres, il y avait le lagon d’un bleu violet et une immense plage de sable corallien si blanc qu’il en faisait mal aux yeux.
Le patron des lieux était un créole bedonnant, d’une cinquantaine d’années, qui s’appelait Tristan. L’homme était jovial, buveur de rhum et expert en sauces pimentées. Pour tout personnel, il n’employait qu’un jeune homme d’origine indienne nommé Nandi. Ce dernier faisait office d’homme à tout faire. Chaque jour, il était chargé de faire le ménage dans les chambres d’hôte, d’éplucher les légumes, d’écailler les poissons, de dresser le couvert, de laver la vaisselle, de repasser les torchons et les serviettes. La pension ne comptait que cinq chambres. À l’arrivée de Chris, il n’y avait que deux autres pensionnaires, un couple de Belges qui partirent d’ailleurs le surlendemain, si bien qu’elle se retrouva seule avec le patron et son employé.
Chris partageait ses journées entre les bains de soleil matinaux sur la plage, la baignade dans les eaux incroyablement claires du lagon, les balades dans les rues de Mahébourg, le shopping au marché couvert ou dans les boutiques des marchands de cotonnades indiennes, les croquis sur son carnet de voyage de quelques façades de cases créoles traditionnelles et de temples hindous… Enfin, tout ça, ce ne fut que pendant la première semaine car l’annonce du passage imminent sur l’île d’un cyclone venu d’orient mit brutalement un terme à son séjour paradisiaque.
à suivre...
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