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Christina Lauren : "Beautiful bitch" extrait n° 2
pages 103-104. C'est Chloé qui raconte. Elle est avec Bennett chez son père, dans sa chambre d'adolescente.
" Il passe les mains sous les petits noeuds qui font tenir ma culotte. Il tire. Fort.
- Oh, mon Dieu ! Elle est nouvelle et...
- Tu l'adores, finit-il en souriant. Je ne fais que respecter la tradition.
Je voulais répliquer quelque chose mais 1 ) il a raison, et 2) je suis distraite parce que Bennett glisse le tissu déchiré sur le côté et enfonce un doigt en moi. Il attrape ma hanche de son autre main, en m'encourageant à bouger sur lui.
- Comme ça, murmure-t-il, les lèvres ouvertes, les yeux fixes sur mon entrejambe. Putain... mais retire ton T-shirt.
Oubliant ma culotte déchirée, je fais passer mon T-shirt au-dessus de ma tête. Il tombe par terre derrière nous. Bennett me pénètre d'un deuxième doigt. Je commence à m'agiter, le cadre du lit craque légèrement sous notre poids.
Bennett s'assoit, souffle "Chhhh" contre ma bouche : " Attends une minute."
Je me décale sur mes genoux et le regarde ouvrir ses boutons de pyjama.
- On va vraiment faire ça ? je chuchote. Le lit est trop petit, la chambre trop chaude, trop calme - mon père dort à deux portes de là. C'est stupide, absolument indécent, mais je n'ai jamais rien désiré aussi fort.
J'allume la petite lampe pour mieux le voir. Ses lèvres sont gonflées, ses cheveux emmêlés, son sourire est totalement ridicule quand il dit :
- Je t'aime putain, petite coquine. Tu veux que je te regarde ?
- Ouais.
- Caresse-toi...
Je le fais, trop lentement pour jouir tout de suite, mais à la vitesse idéale pour que ses yeux s'élargissent comme des soucoupes volantes. Il s'approche pour m'embrasser. Il marmonne quelque chose, sa langue bouge, paresseuse comme la mienne. Il n'émet que de petits bruits, ses mains sont partout, sa queue glisse légèrement sur mon clitoris avant de s'enfoncer lentement en moi.
Je suis dans le brouillard, avec la sensation d'être si pleine, sa respiration chaude, sa peau encore plus chaude contre moi. Bennett suce mes seins, ses dents les effleurent quand je monte sur lui. Je suis tellement absorbée par les sensations qu'il me procure que je n'entends pas le couinement familier des gonds de la porte.
- Bordel de bon Dieu de merde ! crie mon père et, soudain, ce sont des bras, des jambes et des couvertures qui remuent dans tous les sens. "
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