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Lectures estivales # 2
"Pop love", roman paru en 1971 aux éditions Galliéra ( 313 pages)
1970 : bienvenue dans la France pompidolienne ! C'est la fin des "trente glorieuses". Mai 68 est passé par là. La jeunesse s'est libérée : sea, sex and drugs. Destination Ibiza ou l'île de Wight, on roule des joints, on prend du LSD en écoutant de la musique pop anglo-saxonne comme il se doit... On flirte beaucoup... on baise aussi, mais plus rarement.
Il se trouve que j'ai connu ces années-là. Mais je ne me suis pas reconnu dans cette jeunesse dorée et insouciante. Autant dire que ce roman "érotique" est complètement déconnecté des réalités sociales, économiques et de la géopolitique de la période comme la guerre du Vietnam.
Extrait pages 116 à 118 : Corinne, vierge de 17 ans, connaît son premier amour avec Jean-Luc, photographe à la mode.
" Il (Jean-Luc) la prit par les épaules et la retourna contre lui. Elle noua ses bras autour de son cou et lui donna ses lèvres qu'il aurait embrassées jusqu'à la fin des temps, tant elles étaient douces et brûlantes sous son baiser. (...)
Il était déjà à côté d'elle et la reprenait dans ses bras. mais tout en l'embrassant, il caressait ses seins qui palpitaient sous sa robe, son ventre qui se creusait comme pour l'attirer plus loin. Un instant plus tard, elle put s'allonger et Jean-Luc vint à côté d'elle. Sa main vint se nicher au sommet de ses cuisses qu'elle lui ouvrait, confiante.
Elle ne saurait dire comment il s'y prit pour la déshabiller sans le moindre heurt. Elle se laissait faire en se sentant déjà délicieusement proche d'une jouissance qu'elle voulait encore retenir.
Ils étaient nus tous deux et, depuis bien longtemps, la nuit d'or qui s'était glissée dans la pièce n'avait admiré un couple aussi beau, si bien créé pour l'amour parfait.
Il la caressait toujours et sa main à elle avait trouvé, émerveillé, la vigueur de son corps. Ses doigts fins et gracieux apprenaient à connaître, par instinct, comment ils pouvaient lui procurer le plaisir de l'attente insupportable. Mais leurs caresses simultanées devenaient trop dangereuses...
– Viens... viens sur moi... dans moi..., dit-elle avec un soupir.
Il était déjà merveilleux de le sentir sur elle et, pourtant, il se faisait léger et la prenait avec une précaution infinie. Il entra lentement dans elle, elle s'offrait davantage et pour lui elle était douce et chaude comme la mousse au soleil.
– Je ne te fais pas mal ? demanda-t-il dans un baiser.
– Non... viens, mon amour... viens...
Il pénétra profondément en elle. Elle ressentait bien une vive douleur, mais ce n'était rien, elle l'avait déjà oubliée sous la jouissance qui accourait, brûlant tout sur son passage.
Elle haletait, tendait son corps, résistait encore dans un suprême effort.
– Mon amour..., murmura-t-elle. Viens maintenant... viens... je...je ne peux plus attendre...
Leur passion victorieuse éclata à la même fraction de seconde comme l'orage qui déchire enfin le ciel. Cela dura une éternité, et, pourtant, c'était si court...
Ils reprirent lentement leur souffle. Il l'embrassa avec une grande tendresse. Ils se regardaient et se souriaient."
1971 ! En pleine Révolution Sexuelle ! Maintenant, Schiappa nous dit que même consentante, y'a viol !
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