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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Confession de Mademoiselle Sapho
Pidansat de Mairobert ( 1727-1779)
Un extrait de cet ouvrage a déjà fait l’objet d’un article sur ce blog ( dans la rubrique Lectures X) le 4 avril 2008
Deux vers du Cardinal de Bernis, (1715-1794 ) extraits d’un poème intitulé « Quatre saisons »
L’embarras de paraître nue
Fait l’attrait de la nudité.
Puis, Voici un passage de « Apologie de la secte anandryne ou exhortation d’une jeune tribade" par Melle de Raucourt prononcée le 28 mars 1778
Nous sommes évidemment dans le secret d’un couvent
« Une jeune novice est-elle tourmentée d’un prurit libidineux de la vulve ? Elle a dans sa propre organisation de quoi l’apaiser sur le champ, la nature l’y conduit machinalement comme dans toutes ales autres parties du corps où elle lui fait porter les doigts, afin, par un agacement salutaire, d’en supprimer ou suspendre les démangeaisons. Lorsque, par cet exercice fréquent, les conduits irrités et élargis ont besoin de secours plus solides ou plus amples, elle les trouve dans presque tout ce qui l’environne : dans les instruments de ses travaux, dans les ustensiles de sa chambre, dans ceux de sa toilette, dans ses promenades et jusque dans les comestibles.
Par une heureuse confidence, ose-t-elle bientôt faire part de ses découvertes à une camarade aussi ingénue qu’elle ? Toutes deux s’éclairent, s’aident réciproquement ; elles s’attachent l’une à l’autre, elles se deviennent nécessaires, elles ne peuvent plus s’en passer, elles ne sont plus qu’une âme et qu’un corps. Alors la vie ascétique leur paraît préférable à toutes les vanités du siècle : les haires, les silices, ces instruments de pénitence, sont convertis en instruments de volupté, les jours de discipline générale et publique, si effrayants pour les gens du monde, qui ne s’attachent qu’au nom, deviennent, par ces accouplements multipliés, des orgies aussi délicieuses que les nôtres, car la flagellation est un puissant véhicule de lubricité, et c’est sans doute des couvents que cet exercice est passé dans les écoles des courtisanes, qui l’enseignent à leurs élèves comme un agent victorieux prêt à ressusciter au plaisir les vieillards et les libertins anéantis. »
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