michel-koppera

"Crissie et Monsieur K." Chapitre 11 b

Je suis surprise et en même temps fataliste... Nous y sommes ! Je me rétracte mais ça semble l'exciter : il renouvelle sa caresse, en insistant lourdement. Je sens une agitation, une électricité dans l'air. Pendant que l'amateur de fesses reste derrière moi et commence à se frotter, la dénommée Géraldine s'approche de mon visage, tire mon menton vers elle, et sans me laisser le temps de comprendre ce qui m'arrive, plonge sa langue dans ma bouche comme si c'était une lame : c'est inattendu, violent ; je n'imaginais pas une telle entrée en matière. Son geste dure une seconde. Et tout aussi brusquement, elle prend ma main, la glisse sous sa jupe, la dirige vers une moiteur déjà trempée… Dit : "Tu me fais beaucoup d'effet tu sais… J'aime bien ton côté sainte-nitouche, ton air mi-fugue mi-raison. Je pense que tu es du genre déchaîné sous tes airs de pas y toucher...". Son ex compagnon ajoute : "On va bien voir..."

Je me trouve subitement au milieu d'un tourbillon : l'homme derrière moi se frotte de plus en plus fort, en y mettant tout son temps, le photographe met un index, puis un majeur dans ma bouche en demandant de sucer bien profond, le chef de cabinet vient me pincer les seins, l'ex de Géraldine avance un doigt décidé dans l'échancrure de mon string. Le grand timide me regarde de loin et au vu de l'énorme bosse qui met en relief son pantalon, le spectacle lui fait de l'effet. Je commence à défaillir doucement, à en demander plus, à attendre que ça s'accélère. J'ai presque envie d'un gang-bang, je me sens ouverte à tout ce qu'on veut.

Je cherche Monsieur K des yeux...