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J'inaugure ce jour une série d'articles consacrés au fist-fucking (le fist pour faire court), pratique longtemps tabou et considérée comme dépravée.
1. Aux origines
Commençons par les élements de base : l'étymologie. Le mot est évidemment d'origine anglo-saxonne : fist = poing et fucking = baiser. Dès son apparition, ce néologisme a une connotation violente et familière. Dans d'autres circonstances, il aurait pu s'appeler "hand-loving" et nous aurait semblé moins clivant.
La pratique du fist-fucking est née en Californie, plus précisément à San-Francisco, dans la communauté gay-SM qui avait pour épicentre le sex-club "les Catacombes". L'ethnologue féministe Gayle Rubin qui a consacré un article aux Catacombes, aussi nommé "Temple du trou du cul", y a constaté une "exploration des capacités sensorielles du corps rarement accessibles dans les sociétés modernes occidentales".
En 1983, le sociologue Edgar Gregersen déclarait que le fist-fucking était "peut-être la seule pratique sexuelle inventée au XXème siècle". Hypothèse difficile à étayer même s'il est vrai que cette pratique n'est jamais évoquée avant le XXème siècle. Aucune trace de Fist dans l'imaginaire pourtant fertile du Marquis de Sade, Rimbaud, Baudelaire et même plus tard Georges Bataille pas qu'elle n'apparaît pas dans les célèbres rapports Kingsey, parus en 1948 et 1953, qui se voulaient une analyse exhaustive de la sexualité des Américains. Il faudra attendre 1978 pour que le fist-fucking fasse une entrée fracassante et scandaleuse dans le monde de la photo avec le double-fist photographié en gros plan par Robert Mapplethorpe. (voir ci-dessous)
Dans son guide pratique intitulé "Osez le fist-fucking", Erik Rémès * fut un des premiers à proposer une image plus consensuelle du fist en écrivant qu'il ne peut se pratiquer que dans la douceur. " La main doit caresser, malaxer sans fin, courtiser l'orifice. Elle doit se faire accepter, aimer."
Ce sera le sujet du deuxième volet des articles consacrés au fist.
* Erik Rémès "Osez le fist-fucking", 2014, 163 pages, éditions Alixe, collection OsezXtrèm
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