Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Françoise REY, Métamorphoses (Editions Blanche, 2005)
Une série de courts récits où Françoise Rey nous entraîne et nous égare parfois dans les méandres des fantasmes féminins.
Voici un extrait du texte « Relookage » où Emma la narratrice écrit des lettres désespérées à son amant qui l’a abandonnée après lui avoir reproché d’être trop coincée. Devant son miroir, Emma s’est prise en photo dans des tenues sexy et dans des poses obscènes à l’intention de son amant.
"Jeudi 21
Mon amour,
Je voudrais que tu apprécies toutes les nuances de la photo. Toutes. Autant de compromissions, d’abdications de ma part. Autant d’offrandes. Les chaussettes blanches ? Oui, je saurai être la petite fille que tu aimes. Les chaussettes noires ? Je serai la pute quand tu voudras, au même instant s’il le faut. Les bas fumés ? Bourgeoise affolée… le sol abrupt, le fond glauque ? Tu me prendras comme un sale petit voyou dans une zone portuaire qui sent le mazout et la mare croupie. Regarde bien mes mains, ce qu’elles t’octroient, où elles te guident. Je te livrerai mon cul aussi, pas à la sauvette, comme avant. Non. Somptueusement, à pleins doigts, je l’ouvrirai pour toi comme on ouvre un fruit juteux, je t’appellerai, tu ne pourras pas résister, un désir fou enflera ta pine vers moi, je resterai ainsi à me tendre, mes fesses te donneront la fièvre, tu les écraseras sous tes coups de boutoir féroce. Je m’entraîne, devant la glace, à des poses de plus en plus terribles. Emma a basculé de l’autre côté du miroir. L’œil de l’appareil, rond, noir, a fixé mon trou du cul avec un mimétisme troublant. « Réfléchis ! Réfléchis ! » Je sentais son coup d’œil glacé me poignarder entre les fesses, et je m’écartais de plus belle."
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires