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" Le concierge" est un roman policier paru en 1998 aux USA. En France il a été édité la même année aux Editions du Seuil. (traduit de l'américain par Jean ESCH). On le trouve aussi dans la collection Points n° P669 (459 pages)
Le thème : Roger Paladine est le grand responsable de la conciergerie d'un hôtel de luxe new-yorkais. La mort suspecte d'un illustre client va bouleverser le bon ordonnancement du palace.
Extrait pages 149 à 151. 23h10, dans le secret de la chambre 1206, Roger retrouve Sydney Sherman, une belle cliente fortunée mais maladive qui séjourne à l'année à l'hôtel
" Quand il entra dans la chambre, Sydney Sherman était allongée sur son lit défait. Elle le regardait avec un sourire espiègle, comme si elle posait pour une photo de classe, sauf qu'elle était totalement nue. Sa hanche droite, légèrement surélevée, se tendait vers lui. Appuyée contre une montagne d'oreillers, telle la Maja desnuda , elle se balançait lentement de droite à gauche, en pivotant sur la hanche. Mlle Sherman était une femme plutôt séduisante et pourtant, le fait de la voir ainsi offerte, langoureuse et impatiente, n'avait curieusement rien d'excitant.
– J'ai vos cachets, dit-il. Voulez-vous un verre d'eau ?
– Au diable le verre d'eau. Approchez. Vous n'avez pas envie de m'embrasser ?
Paladine approcha d'un pas lent, nonchalant même. Il déposa les comprimés sur la table de chevet.
– Tenez, ce sont des 50 mg. Prenez le deuxième seulement si le premier ne fait pas d'effet.
– Oui, Gerio chéri. Promis. Je ferai tout ce que vous voulez. J'adore quand vous me donnez des ordres.
Elle se redressa avec un sourire provocant et noua ses bras autour de son cou. La force d'attraction subtile du poids de son corps obligea Paladine à s'asseoir au bord du lit, droit comme un i.
– Je suis encore en service, dit-il.
– Vous êtes toujours en service. Même quand vous n'êtes pas en service. Jusqu'à quelle heure ? demanda-t-elle.
– Minuit.
Elle se tourna vers le réveil posé sur la table de chevet
– Ça nous laisse presque une heure.
Leurs nez se cognèrent, les lèvres de Sydney Sherman écrasèrent celle du concierge, les deux bouches s'ouvrirent en même temps. S'ensuivit une série de petits baisers avides, semblables à des ondes de choc atteignant le visage, le cou et les oreilles de Paladine, dont les mains se promenaient délicatement sur le corps de la femme.
– C'est adorable de venir me voir, mon chéri, dit-elle d'une voix haletante. Très gentil. Vous voyez ? Vous pouvez être aimable (des doigts nerveux et glacés volèrent vers sa cravate). J'ai terriblement besoin de sentir des mains sur moi ce soir. Mettez-vous donc à l'aise.
Elle entreprit de lui défaire sa cravate.
– Je vais le faire, dit Paladine en échappant à ses mains entreprenantes.
Après avoir ôté sa cravate, il déboutonna sa chemise, enleva ses chaussures et ses chaussettes ; il laissa tomber son pantalon, puis il quitta son maillot de corps et son caleçon avant de se glisser dans le lit à côté de Sydney Sherman.
– Je vous ai attendu la nuit dernière, reprit-elle en enfouissant son nez dans le creux de son cou. Où étiez-vous ?
– C'est une longue histoire.
Au ton de sa voix, elle comprit qu'il ne fallait pas insister.
Ils firent l'amour avec fougue, de manière trépidante. Ensuite, vidés et somnolents, ils restèrent allongés dans l'odeur des draps fraîchement amidonnés. Sydney s'était nichée dans les bras de Paladine, en lui tournant le dos, et se pressait contre lui en épousant la forme de son corps... Tandis que la main de Paladine lui caressait mollement la hanche, Sydney Sherman le sentit qui sombrait peu à peu dans le sommeil. C'était toujours ainsi, il s'endormait le premier pendant qu'elle restait éveillée, dévorée par les derniers frissons du plaisir. Elle sentait bien qu'il réagissait de façon purement mécanique quand il était au lit avec elle. De manière autoritaire et habile, comme tout ce qu'il faisait, mais elle y trouvait son compte. Et même s'il manquait la dimension sentimentale, elle était toute disposée à accepter cette imperfection pour jouir pleinement de tout le reste."
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Ton public adore venir chez moi pour mes articles pegging ! Mais cet absence de commentaire de leur part fait qu'ils se privent des articles poils que je ne mettrais en ligne que lorsqu'ils participeront ! D'ailleurs, ils ne participent pas bcp non plus chez toi à ce que je lis !