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"In vino veritas", chapitre 5
Jeudi, quatrième jour.
Le programme de la journée était des plus succincts : quartier libre. Mary en profita pour paresser au lit, s'éterniser dans la salle de bains, traîner dans la chambre en petite tenue. Quand elle descendit pour le petit déjeuner, elle espérait bien éviter de croiser Clément Dutertre. À la réception, on lui annonça qu'il avait déjà quitté l'hôtel. Ce fut donc seule qu'elle visita la ville, qu'elle fit le tour du monument des Girondins et en admira les fontaines, qu'elle arpenta sur toute sa longueur la rue Sainte Catherine aux boutiques innombrables, qu'elle fit l'emplette dans une pâtisserie d'une boîte de cannelés, qu'elle regarda les petits arcs-en-ciel dans les brumes au-dessus du miroir d'eau sur les quais, qu'elle dégusta une coupe glacée en terrasse, qu'elle marcha au hasard jusqu'à l'absurde... Trois heures de liberté et d'ennui.
Alors qu'elle montait les marches du Grand Théâtre, elle se sentit saisie par le bras.
- Vous me cherchiez, me voilà. On y va, c'est moi qui invite !
- Où ça ?
- Au bordel !
Elle se laissa faire, c'était si agréable de n'avoir à décider de rien. Quand ils se retrouvèrent devant l'hôtel de l'Allée de Tourny, elle pensa que ce ne serait qu'un transit. Ils traversèrent le hall de réception, prirent l'ascenseur. Second étage, le tapis rouge d'un long couloir, arrêt devant la porte 209.
- Après vous ! dit-il en la poussant à l'intérieur.
La chambre 209 était semblable à la 317, avec le même lit extra-large, mais avec en plus l'odeur du mâle.
- Déshabille-toi !
Mary ôta ses chaussures et sa robe. Elle fut tentée de conserver son soutien-gorge et sa petite culotte, mais d'un simple regard il lui en fit passer l'envie.
- Maintenant, viens me sucer !
Il se tenait debout au pied du lit. Elle s'approcha, tiraillée entre la haine et le désir. Car elle le détestait comme au premier jour, peut-être même davantage, mais il y avait désormais le désir qui lui tenaillait le ventre, cette sale envie de jouissance et de soumission. Arrivée tout contre lui, elle posa une main sur sa braguette et en frotta lascivement la bosse.
- Oui, c'est ça, fais-moi bander !
Sous le tissu du pantalon de coton, elle sentait se gonfler sa bite. Mary s'agenouilla, défit la ceinture, déboutonna la braguette et abaissa le pantalon le long des cuisses musculeuses et velues. L'érection déformait le boxer où elle pressa sa bouche pour un baiser de dévotion. Alors, tel un diable bondissant de sa boîte, la grosse queue se dressa devant elle, divinement dure. Elle promena sa langue sur toute la longueur de la hampe, goba le gland décalotté et entreprit de lui tailler une pipe. La bite de Clément lui emplissait la bouche jusqu'à la luette.
- Suce-moi bien, sale putain...
Alors qu'il avait la bite ventousée par la bouche de Mary, Clément déboutonna sa chemise et la jeta sur le lit. Il lui prit la main et la posa sur son torse velu. Le contact de sa paume sur l'épaisse pilosité électrisa Mary qui en oublia toute décence. Elle s'imagina déjà couchée contre lui, ses seins reposant sur le molleton soyeux de son torse. Elle redoubla d'ardeur pour lui pomper la queue.
- Tu aimes ça, hein, salope !
Oui, elle aimait ça qu'il la traite de salope et de putain. Elle était prête à se mettre à quatre pattes comme une chienne, à lui renifler et lécher l'arrière-train, à s'accroupir devant lui pour pisser, à jouer les prostituées bon marché, elle était prête à tout pour qu'il lui mette son énorme bite dans la chatte et qu'il la fasse jouir comme jamais.
Il lui fit tout ça et plus encore. Il la laissa se vautrer sur son ventre en miaulant de bonheur, il lui lécha le clito et lui lapa le cul à grands coups de langue, il la souleva comme une poupée et la laissa retomber sur sa queue dressée qui s'enfonça d'un seul coup dans sa chatte béante. Elle se sentit guenon accouplée avec son gorille à dos argenté. Elle eut un premier orgasme qui souleva des vagues mouillées au plus profond de son vagin marécageux.
Quand elle eut repris son souffle, il la souleva de nouveau aussi légère qu'une plume dans ses mains de bûcheron canadien. En sortant du vagin, la bite toujours tendue à l'extrême et luisante de mouillure fit comme un bruit de succion d'une grande obscénité. Il la bascula sur le lit, la mit à quatre pattes, la croupe relevée, les fesses grand ouvertes et à genoux derrière elle il présenta la tête de sa bite à la porte de son anus.
- Ouvre ton cul, je vais te la mettre !
Maryvonne redoutait une grande douleur à la mesure du membre de l'intrus, mais il n'en fut rien. Têtue, la queue de Clément l'enculait lentement. C'était comme si elle chiait à l'envers un énorme étron. Quand il fut entré en entier, ses couilles velues battant contre sa vulve détrempée, il lui posa sa large main sur le bas des reins et lui parla d'une voix terriblement calme.
- Tu es ma chienne docile avec ma queue plantée entre tes fesses. Dès le premier jour, j'ai su qui tu étais, tu respirais le femelle en chaleur. Remue ton cul tout doucement. Tu sens comme elle est chaude et vivante ?
- Oui, elle est trop bonne !
- Tu es prête à faire tout ce que je te demanderai ?
- Oui
- Alors je vais te remplir le cul de foutre et après quand j'aurai ressorti ma queue, tu vas me la lécher...
Il en fut ainsi et plus encore. Dans la salle de bains, il lui pissa sur les seins et la chatte avant de la contraindre à de nouvelles abjections anales. Mary s'étonna de n'en éprouver aucun dégoût, elle y trouva même un certain agrément.
Au coucher du soleil, il y eut une courte pause où elle se laissa aller à se pelotonner contre Clément, les doigts jouant dans les poils de son torse. Chatte, elle en aurait ronronné de bien-être. Mais ce ne fut qu'un entracte, car dès qu'il eut repris vigueur, il lui força de nouveau l'anus, avec des mots orduriers. Il la fit asseoir sur son ventre, face à lui, la bite plantée verticalement dans le cul. Tout en lui parlant, il malaxait ses gros seins.
- Regarde-moi. Je t'interdis de baisser les yeux sinon je te pince les tétons, et je pense que tu n'aimerais pas ça. Passe ta langue sur les lèvres de traînée.. Avec une bouche pareille, t'as dû en sucer des bites et en avaler du foutre ! Ça te plairait qu'après je te la remette dans la chatte ?
- Oui... mais ça me plaît aussi comme ça.
- T'es mariée ?
- Oui
- Alors, tu peux pas savoir à quel point c'est encore meilleur de t'enculer ! Branle-toi. J'aime voir tes doigts fourrager dans ta touffe. Je veux sentir ta jouissance me palper la queue, que ce soit tellement fort que j'aie l'impression que tu as une bouche secrète quelque part dans le gros intestin, une bouche aspirante uniquement conçue pour sucer les glands...
Très tard dans la nuit, Mary regagna sa chambre. Sur son portable, elle avait cinq appels manqués de Jean-Paul et deux messages qu'elle se refusa à lire.
à suivre...