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"in vino veritas", chapitre 7
Samedi, sixième jour
Au-dessus du bassin d'Arcachon, la lumière était apaisante et le soleil d'automne caressant. Allongée sur le sable, en maillot deux pièces, Mary se gorgeait de soleil. Elle avait exprimé le souhait de rester seule. Son animosité envers Clément Dutertre avait déteint sur David qu'elle soupçonnait sous ses airs aimables d'être aussi méprisable et misogyne que son compère. Aussi passa-t-elle la journée au milieu de familles endimanchées, d'ados joueurs de beach-volley et de couples de retraités anglais. À midi, elle déjeuna d'un sandwich et d'une bouteille d'eau. Dans l'après-midi, elle marcha sur la plage, à la lisière des vagues, comme elle le faisait quand elle était gamine. Pour la première fois de la semaine, elle regrettait l'absence de son mari tant elle aurait aimé partager avec lui ces instants en toute innocence.
- Demain, se dit-elle tout bas, je le retrouverai demain.
Ils lui avaient donné rendez-vous à dix-neuf heures précises sur une esplanade face à la mer. Dans le ciel, venus du large, s'étaient lentement amoncelés des nuages de plus en plus épais et sombres annonciateurs de pluie et de vent.
- Le dîner est prévu au restaurant du casino, leur dit David. Si après le dîner vous désirez tenter votre chance au jeu, je vous rappelle qu'une tenue correcte est exigée.
Mary avait tout prévu : le matin même, dans son sac, elle avait mis une robe noire, une paire d'escarpins et, sans doute par dépit, une paire de bas résille, un porte-jarretelles et un ensemble soutien-gorge string d'une belle indécence. Tout en enfilant sa tenue de soirée frivole dans les toilettes d'un bar, elle pensa à la vanité de ses illusions.
Ils dînèrent donc au restaurant du casino d'Arcachon, édifice imposant aux allures de château de conte de fées. Pendant tout le repas, elle s'efforça de garder fière allure. Elle n'eut pas à se donner du mal car les deux hommes la traitèrent comme quantité négligeable. Ensuite, ils descendirent dans la salle de jeux bruissante du tintamarre des machines à sous, féerie de lumières multicolores qui clignotaient de tous leurs feux et des pluies des jetons tombant en dans les gouttières métalliques. Les deux hommes se dirigèrent vers les jeux de poker, Maryvonne s'essaya aux machines à sous plus basiques : elle glissait un billet dans la machine, appuyait sur la touche play. Pas de prise de tête ! Elle commença par perdre puis, au bout d'une heure elle se mit à gagner... Vers minuit, en quittant le casino, elle avait amassé une petite cagnotte de plus de trois cents euros qui eut le don de mettre les deux hommes bredouilles d'humeur ironique.
- Ça reste du gagne-petit ! lâcha méchamment Clément Dutertre. Moi, un soir, au casino de Deauville, je me suis fait plus de trois mille euros au black-jack.
Mais Mary s'en fichait, ils ne l'intéressaient plus. Dans la voiture alors qu'à l'avant les deux hommes se racontaient leurs exploits aux jeux de hasard, Maryvonne ne tarda pas à s'endormir.
Quand elle se réveilla en sursaut, le moteur ne tournait plus, les phares étaient éteints et l'habitacle plongé dans le noir. De toute évidence, la Mercedes n'avait pas été arrêtée en ville mais en rase campagne. Une fois ses yeux habitués à l'obscurité, elle finit par discerner des arbres tout proches, comme si la voiture était garée dans un chemin forestier. Sur la banquette arrière, elle n'était plus seule mais encadrée des deux hommes qu'elle reconnut à leur odeur. Ils avaient déjà glissé leurs mains sous sa robe : alors que celui de gauche lui pelotait les seins, celui de droite caressait sa chatte brune et poilue que contenait à peine son string en dentelle noire.
- Cette nuit, tu vas toucher le jackpot ! dit David en lui écartant les cuisses.
Heureusement que la voiture était une spacieuse berline qui leur laissait une grande liberté de mouvement. Une fois les sièges avant repoussés au maximum, l'espace arrière devint un agréable terrain de jeux permettant de passer sans gêne de la position assise à la position couchée ou à celle plus lubrique de chienne en chaleur. La bite de David était certes plus modeste que le mandrin de Clément, mais elle n'en était pas moins savoureuse. Mary ne se lassait pas de la sucer tandis qu'à genoux derrière elle, Clément lui labourait le vagin avec la constance d'un robot. Quand ils furent tous les trois entièrement nus - Maryvonne conservant néanmoins ses bas et son porte-jarretelles - ils alternèrent les rôles, chacun se faisant sucer, baisant ou enculant à son tour.
- Si vous voulez, vous pouvez me prendre tous les deux en même temps, leur souffla Mary alors qu'ils changeaient une énième fois de position.
Comment n'y avaient -ils pas pensé plus tôt ! C'était si évident ! Alors, Clément s'assit sur la banquette arrière, Mary enjamba son corps massif et vint prendre place face à lui, ses seins toute contre son torse velu. Elle n'eut qu'à saisir la grosse queue de Clément et se la glisser dans la chatte. Quand elle fut bien saillie, elle se cambra au maximum pour ouvrir ses fesses. David prit position pour la couvrir comme le ferait un étalon pour sa jument, sa queue raide tendue en avant, tête d'ogive pointée sur l'anus de Mary. Par précaution, il lui enduisit la rondelle de salive mais ce n'était pas utile, elle était si mouillée et dilatée qu'elle aurait pu se faire sodomiser par un âne. La bite de David s'enfonça en elle. Maintenant qu'elle était comblée, aux portes du bonheur, elle se laissa aller contre le ventre de Clément et blottit sa tête dans le creux de son cou.
- Allez-y, baisez-moi, enculez-moi... C'est la dernière fois, demain il sera trop tard...
à suivre...
Caty
Anne-Claire ? On a un travail d'écriture en commun !