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Extrait n° 2
Pages 62-63. Francis se trouve maintenant avec le Président, un vieillard obèse et goinfre, grand amateur de culs
« Ma légère surcharge pondérale ne vient pas de ce que je mange trop mais bel et bien parce que je suis de la grosse race.
Quand on est de la grosse race, on a beau faire, on ne peut pas être mince. Ajoutez à cette particularité génétique, qu’entre les repas, j’i toujours eu la faiblesse de bouffer des culs. J’adore les culs, c’est mon péché mignon, le seul que je me connaisse. J’en suis gourmand. Je connais tous les types de culs du monde, mais arrivé au terme de ma vie, je crois pouvoir dire que j’ai préféré par-dessus tout les culs de danseuses. Toutes les danseuses font mon bonheur. Les danseuses classiques, celles de jazz et de danses modernes, les danseuses de cabaret, les danseuses de rumba ou de tango, celles de fandango ou de flamenco, les danseuses de claquettes et celles de bourrée dont les fessiers gros et durs, parfois poilus, bougent comme des croupes de jument de labour. J’ai raffolé des meneuses de revues car leur troufignon, après que vous en avez retiré les plumes qui l’ornent en donnant à ces femmes des grâces d’oiseau rare, est un croupion au goût sauvagin de sueur, de parfum et de marnes, comme disait Rimbaud. J’aime les culs qui sentent le cul. C’est un goût unique. Ah ! le plaisir de mordiller un bel anus turgescent qui vient de se faire mettre ! Il vous remplit la bouche de sa substance élastique avec son goût boisé d’épices ou ses relents de fruits rouges et de foutre ; il s’ouvre sous la langue pour un bouche à bouche suave. Tenez, j’en banderais, si je bandais encore ! »
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