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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
"Le goût des garçons" est un court roman (172 pages) paru en 2022 aux Éditions Grasset dans la collection "Le courage". Joy Majdalani est une auteure née en 1992 à Beyrouth et qui vit depuis 2010 en France.
Au Liban, la narratrice a tout juste 13 ans. Elle est scolarisée en 4ème au Collège Notre-Dame de l'Annonciation. Malgré (ou à cause de) une éducation très puritaine et répressive, elle ne pense qu'à une chose : les garçons !
Page 95-96 : la narratrice, le soir, seule dans son lit, explore son corps nu
"J'étais tourmentée dans ma couche par mon imagination. Pour chasser l'excitation, je tâtais sans conviction la surface de mon pubis. J'avais entendu à la télévision, lu dans les magazines du salon de coiffure, que les femmes mûres s'adonnaient volontiers à cet exercice. Je descendais vers des régions que je connaissais peu. Si j'y avais aventuré un doigt ou deux, j'avais vite été rebutée par les broussailles. La tristesse me coupait l'appétit : je ne viendrais jamais à bout d'une pilosité aussi dense. Je pouvais dompter les poils qui poussaient sur les surfaces lisses et exposées de mon corps, mais cette touffe-là, je ne saurais jamais par quel bout la prendre, ni jusqu'où s'enfonçaient ses racines. Je me disais alors que ma vulve était laide. Ce foisonnement préfigurait la monstruosité qui grouillait entre mes jambes, signalai une anomalie qui serait bientôt découverte. Je n'avais pas le cœur de mener cette expédition vouée à l'échec. Je pensais parfois être privée de trou : mon pubis avait cicatrisé, la peau ne comportait aucune entaille, aucune crevasse pour les garçons. D'autres fois, j'étais persuadée que mon vagin était si large, béant, ouvert, qu'à peine effleuré il perdrait son hymen et vomirait le sang et le pus qui y macéraient. Il valait mieux ne pas le titiller. Même lorsque les soupirs précipités d'Alex (son petit ami du moment) m'enflammaient le sexe et les tétons, je laissais l'excitation couler, déployais de grands efforts de concentration pour la maintenir dans mon corps le plus longtemps possible avant qu'elle ne s'évapore."
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