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1971 : une saison candauliste
Episode n° 1. Juin 1971. Bretagne
(Pour illustrer ce premier épidode, j'ai choisi des dessins de Tom Poulton)
Pendant 6 ans, j’ai partagé la vie d’Anne. C’est bien après notre séparation en 1977 que j’ai enfin mis un mot sur la nature profonde de cet été 1971 : candaulisme. En effet, au cours de cette saison sans pareille, nous n’avons touché réellement au plaisir que par le biais du voyeurisme et d’une sorte d’humiliation consentie. Anne avait 18 ans, j’en avais 19.
Donc jour de juin 1971. Week-end à la plage dans un camping. Nous y retrouvons par hasard un étudiant venu passer quelques jours dans la caravane familiale. Il nous y invite à dîner. La nuit venue, alors que nous discutons autour de la table du petit espace salon, voilà que brusquement la lumière du camping-gaz baise et finalement s’éteint. Cartouche vide et rien pour la remplacer, ni bougies, ni lampe torche. Nous sommes donc plongés tous les trois dans l’obscurité totale. Or, il se trouve qu’au moment de la panne, Anne était assise à côté de notre hôte, sur une banquette. Moi, seul en face, de l’autre côté de la table. Dans le noir, nous continuons de discuter de notre projet de voyage en Grèce, mais j’entends aussi des froissements de tissu, des mouvements de corps de l’autre côté de la table. Dans l’obscurité, Anne se saisit de ma main posée sur la table et me la tient fermement. On cause encore, jusqu’à ce que le copain se taise.
Avec Anne on poursuit notre conversation. Sa main me serre plus fort comme si elle s’agrippait à moi. Cela dure longtemps. Enfin, le copain émerge de son silence, se lève, ouvre la porte de la caravane et sort fumer une cigarette. Un carré de lumière pâle éclaire l’intérieur de la caravane. Anne en profite pour se glisser à mes côtés. Lorsque je passe la main entre ses cuisses, je constate sans surprise qu’elle ne porte plus de culotte et que sa chatte est toute engluée de sperme. Ça m’excite et je bande à tout rompre. Sans attendre, je l’entraîne à l’extérieur vers notre tente toute proche. À peine sous la toile, je la force à s’agenouiller, le cul relevé et je l’enfile. Ma bite patauge dans son vagin déjà plein de foutre. Je jouis rapidement, elle aussi…