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Scène 3. Août 1971
Sur la route entre Athènes et le Péloponnèse.
Nous sommes pris en auto-stop par un routier italien dont je ne me souviens plus du chargement. Dans la cabine, Anne s’est assise entre le chauffeur et moi. Dans un jargon mêlant italien, anglais et quelques mots de français, le routier nous explique qu’il est marié, père de deux enfants (d’ailleurs les photos de son épouse et de sa progéniture trônent sur le tableau de bord dans un petit cadre doré). Il doit avoir une quarantaine d’années, volubile, brun, la peau très mate, plutôt baraqué, en T-shirt moulant. Au fil des kilomètres, je le surprends à reluquer les cuisses nues d’Anne, en jupette ultra-courte et sandales. À l’occasion d’une longue attente à un passage à niveau fermé, il lui pose la main droite sur le genou. Elle ne repousse pas sa main. Alors, sa main remonte le long de sa cuisse, droit vers sa fourche. Anne ferme les yeux et écarte un peu les jambes. Les barrières se lèvent, le camion doit repartir mais ne va pas très loin. Au premier parking, il se gare et coupe le moteur. La main libre du routier va directement dans la petite culotte d’Anne. Je bande et je me branle. De ma main gauche, je tire vers moi la jambe droite d’Anne pour bien lui écarter les cuisses et je me penche en avant pour mieux voir le jeu des doigts du routier dans sa petite culotte. Anne ondule du bassin, soupire, niche sa tête contre la poitrine de l’Italien. Le clapotis de sa mouillure accompagne la montée de son plaisir. Quand elle jouit, elle pousse de petits miaulements de chatte en saison… Puis, brusquement, le chauffeur remet le moteur en marche et nous demande de descendre immédiatement. Sans doute a-t-il joui lui aussi dans son pantalon…
On se retrouve sur le parking, en plein soleil, un peu hébétés. Anne me regarde d’un drôle d’air.
- Ce n’est pas grave ! dit-elle.
Je ne saurai jamais si elle parlait de son orgasme ou de notre abandon au bord de la nationale
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