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Scène 4 : Août 1971
Corfou, Agios Gordis.
À la mi-août 1971, nous regagnons Corfou où nous allons séjourner pendant plus de trois semaines. Nous prenons nos quartiers sur la côte ouest de l’île, sur une belle plage nommée Agios Gordis. Nous vivons sur la plage où est déjà installée une petite communauté très cosmopolite de jeunes routards : il y a là des Américains, des Anglais, des Hollandais, des Allemands et quelques Français. Tout ce petit monde passe ses journées à poil au soleil, à se faire bronzer, à se baigner et à jouer… Le soir, on se réunit autour d’un feu de camp. La plage est un vaste lupanar à ciel ouvert. Tout le monde couche avec tout le monde. On y participe aussi. Je serais aujourd’hui bien incapable de dire combien j’ai eu de partenaires pendant ces jours de grande licence. Par contre, je me souviens très bien du soir où le frère du patron de la gargote installée en bordure de plage est venu prendre place dans le cercle autour du feu. Anne était en face de moi, de l’autre côté des flammes, à cinq ou six mètres. L’homme qui avait largement plus de 30 ans s’est assis à ses côtés. Aussitôt, j’ai pressenti qu’il allait se passer quelque chose, mais étrangement, loin de m’inquiéter, cette perspective m’excitait. Au début, je n’ai rien remarqué de précis, si ce n’est qu’ils se tenaient très près l’un de l’autre. Ce n’est que lorsqu’Anne a changé de position et que ce faisant elle a écarté les genoux que j’ai vu que l’homme avait la main entre ses cuisses et même carrément sur sa chatte. Elle ne cherchait pas à le cacher, bien au contraire. Je sais maintenant qu’elle tenait à ce que je voie son plaisir. Mais le plus surprenant n’était pas là : ce qui était nouveau c’était qu’elle n’était pas que passive. Elle avait glissé une main dans la poche du pantalon de son voisin et lui caressait le sexe. Peut-être que sa poche était décousue et qu’elle lui tenait la bite à pleine main. J’étais dans un état d’excitation très intense, proche de l’éjaculation spontanée. Cette scène était d’une grande sensualité. Puis brusquement Anne retira sa main, se leva et courut vers la mer toute proche. Sans doute venait-il de lui jouir dans la main et son dégoût du sperme avait été plus puissant que son désir…
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