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Mes aventures et mésaventures, # 14
Emmanuelle G* (dite Manou) juillet 1969
L’été de mes 17 ans. J’ai passé tout le mois de juillet dans un camping de la côte atlantique avec Richard, un copain de lycée. On avait une canadienne pour deux. On n’a pas tardé à se faire des potes pour les parties de volley, de pétanque et les sorties nocturnes. Pour le 14 juillet, nos voisins de camping avaient des invités, dont une fille de notre âge prénommée Emmanuelle, mais tout le monde l’appelait Manou. Elle arrivait de Rouen. Manou était plutôt grande, très mince, avec une peau d’une surprenante blancheur. On ne tarda pas à apprendre que si Manou était si pâle, c’est qu’elle ne supportait pas le soleil. Dès que sa peau était exposée aux UV, elle se couvrait de plaques bleuâtres du plus mauvais effet. Si bien que l’été, Manou menait une existence essentiellement nocturne, passant sa journée de plage à l’ombre des parasols ou des rochers. C’est en assistant au feu d’artifice que nous avons fait vraiment connaissance. Richard entreprit de la draguer et, après le bouquet final, l’entraîna vers la fête foraine. Je les abandonnai et poursuivis la soirée avec des copains. C’est en rentrant à notre tente, vers deux heures du matin, que je tombai sur Manou, toute seule, assise sur le marchepied d’une caravane.
- Qu’est-ce tu attends ici, toute seule ? Je te croyais avec Richard…
- Ton copain, c’est un vrai connard… Et collant en plus. T’as vraiment envie d’aller te coucher ?
- Pas plus que ça.
- Alors, viens, on va faire un tour !
Je me souviens que cette nuit-là était très belle, calme, avec un ciel étoilé, le chant des grillons, et plein de vers luisants dans l’herbe. Je croyais qu’on allait retourner à la fête foraine, mais Manou m’a entraîné vers l’océan. Nous avons marché quelque temps au bord des vagues, en parlant de tout et de rien : je lui ai confié mes rêves d’écriture, elle ses projets musicaux. Et puis, plus tard dans la nuit, on s’est éloignés de la mer, on a franchi les dunes, traversé un bois de pins odorants et nous nous sommes retrouvés au bord des marais, dans un coin désert, loin de tout…
- On va s’allonger là, a dit Manou. Je vais t’apprendre les étoiles.
En fait de constellations, ce que j’ai surtout découvert, ce fut la carte du tendre de son corps. Dans la nuit, son corps pâle paraissait encore plus blanc que le jour. Les seules taches sombres étaient celles de sa chevelure et de sa petite chatte toute douce sous mes doigts. Ce que j’appris également, c’est qu’en amour Manou était beaucoup plus expérimentée que moi. Elle maîtrisait déjà tout un arsenal technique pour entretenir le désir des hommes. Elle savait caresser, embrasser, lécher, sucer… Elle m’apprit à jouer avec ses mamelons et à ne pas brusquer son clitoris. Nous avons fait l’amour dans l’herbe, moi sur le dos, elle me chevauchant pour mieux contrôler la situation. Je peux dire que ce fut avec Manou, au cours de cette nuit du 14 au 15 juillet 1969, que j’ai vraiment découvert les plaisirs de l’amour. Nous avons joui tous les deux, elle d’abord, moi juste après et, pour la première fois, j’ai ressenti la puissance d’un orgasme intégral qui se répand à travers tout le corps, du crâne au bout des orteils.
Manou est repartie pour Rouen dès le lendemain, mais nous avons correspondu pendant quelques mois, au moins jusqu’à Noël. Elle me racontait ses aventures et ses projets musicaux (elle était chanteuse dans un groupe). Je lui envoyais des poèmes et de courtes nouvelles fantastiques. Puis le courrier cessa, comme une source se tarit. J’espère qu’elle a mené à bien ses projets et réussi sa vie. C’était une fille bien.
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