Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Valentin
Le contenu de l'enveloppe est éparpillé sur la paillasse du labo : une douzaine de photos de Monika, une mèche de cheveux blonds et, dans un sachet plastique, une poignée de poils pubiens, d'un brun soutenu, aussi légers qu'une brise marine. J'ai lu et relu la lettre de Philippe qui accompagnait cet étrange colis. Je m'y découvre recéleur de secrets, confident malgré moi.
Mais plus que dans les mots, c'est dans les images que j'ai cherché à trouver les clefs de l'énigme. Sur la douzaine de photos que m'a adressées Philippe, Monika est intégralement nue. Quand je dis nue, je ne veux pas simplement dire déshabillée, mais aussi sans toison pubienne. Une seule photo fait exception : on y voit Monika à quatre pattes au bord d'un lit, avec bas noirs et escarpins, la croupe relevée pour bien montrer son sexe et son entrefesse velus. J'agrandis les images : son sexe rasé de frais est plus une fissure virginale qu'une fente. Vulve close, réduite à un simple trait d'ombre...
Dans le huis clos de l'antichambre des secrets, la présence rassurante de Tabou encourage les confidences. Le corps se délie de son carcan de silence. Dans la cage de verre apparaît d'abord Monika-l'Immaculée, sans souillure, innocente. Monika au sexe si fin qu'il en devient presque virtuel. Monka d'avant sa métamorphose en femme. Sa peau est parfumée au lait d'amande douce, au savon de Marseille et à la crème Nivéa. Même lorsqu'elle écarte les cuisses, même lorsque sa vulve s'ouvre et cède sous la poussée du phallus qui la pénètre au plus profond, elle reste pure. C'est à peine si elle gémit à l'approche du plaisir qui, au dernier instant, s'enfuit de son corps labouré, de son ventre glabre de gamine impubère.
Puis, elle cède la place à l'autre Monika, Monika-la-Femelle, aux atours de pécheresse. De son ventre montent les effluves épicées de la maturité. Mélange de Guerlain, de sueurs intimes et de cuirs sauvages. C'est la femme sortie de la chrysalide de l'adolescence, femme accomplie, épanouie, prête à affronter la vie. Son sexe et son cul crient ses désirs inassouvis...
Je crois que Philippe cultive la nostalgie de la Monika d'avant la métamorphose, comme s'il avait le pouvoir d'abolir le temps, de le remonter même, pour retrouver et revivre un passé qu'il a idéalisé. La mèche de cheveux et la poignée de poils pubiens me font penser à des reliques. Qu'espérait-il en me les confiant ? Que je m'en serve pour accomplir je ne sais quel rite d'envoûtement ? Que je n'enivre de leur parfum ? Dans sa cage de verre, Monka à quatre pattes se cambre davantage et m'appelle :
- Viens, Valentin, n'aie pas peur ! Viens me respirer, viens me lécher... partout ! S'il te plaît, prends-moi ! Je n'en peux plus de passer ma vie à attendre !
Ce matin, Caty m'a téléphoné. Elle m'a touché quelques mots de sa fin de soirée en compagnie de Monika. « Une femme exceptionnelle ! » a-t-elle lâché avant de raccrocher.
Finalement, j'ai tout remis dans l'enveloppe : photos, mèche de cheveux et poignée de poils. Au bas de la lettre de Philippe, j'ai juste ajouté :
« Pour le triptyque, je crois que vous en avez désormais acquis les droits. Mais vous n'êtes pas sans savoir qu'un triptyque ce n'est pas la simple juxtaposition de trois images, mais que l'ensemble doit se lire comme un récit. Quel sera votre récit ? Celui des trois âges de la vie, avec comme fil conducteur les métamorphoses du corps de Monika ?
Votre obligé
Valentin Deriez »
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