Mardi 23 juillet 2013 2 23 /07 /Juil /2013 06:53

comptable15-3Au fil des mois, Odile finit par se constituer une confortable cagnotte dont à dire vrai elle ne savait trop que faire. Cependant, en prévision d’un divorce qu’elle envisageait comme plus que probable, elle ouvrit secrètement plusieurs comptes épargne où elle déposait chaque semaine le fruit de ses après-midi de putain. Passe après passe, elle s’était aussi assuré une sorte de clientèle régulière, presque fidèle, dont elle connaissait par cœur les fantasmes, les attentes et les secrets de famille.

Aussi, lorsque l’un d’entre eux, un haut fonctionnaire de la préfecture, lui demanda si elle accepterait d’initier son fils cadet à l’amour, pour son seizième anniversaire, Odile (ou plutôt Claudia) accepta la proposition mais se garda bien d’en parler au Président. Désormais, elle se sentait capable de voler de ses propres ailes, de reprendre sa liberté.

Il fut donc convenu que le rendez-vous aurait lieu dans le plus grand secret, un samedi après-midi de juillet. Afin que la rencontre paraisse fortuite – le jeune ado ne devrait jamais soupçonner une quelconque machination – Odile l’aborderait au rayon mangas de la FNAC où il avait ses habitudes. À elle ensuite de se débrouiller pour l’entraîner jusque dans un hôtel voisin où le père avait déjà réservé une chambre. Pour Odile, le plus dur dans l’affaire fut de se libérer un samedi après-midi, mais à force de persuasion et de ruse, Sébastien finit par accepter d’accompagner les garçons à un parc d’attractions où ils resteraient jusqu’au feu d’artifice nocturne.comptable15-4

Le jour venu, Odile hésita longuement sur son habillement. Elle avait le choix entre un look jeune : jupe courte de couleur vive, T-shirt moulant, tennis et socquettes… ou un style plus classique d’allumeuse à base de cuir. De crainte d’effrayer le jeune homme – assez farouche selon les dires de son père – elle opta pour le look jeune qu’elle renforça avec un bandana, des bijoux de pacotille et un maquillage très léger.

Lier conversation avec le jeune ado et surtout le convaincre de l’accompagner jusqu’à l’hôtel se révéla une tâche beaucoup plus ardue qu’elle ne se l’était imaginée. En effet, Antoine était peu bavard et surtout méfiant. Pourtant, Odile l’avait vite repéré, assis à même le sol, entre deux rayonnages, entièrement absorbé dans un manga. Odile se présenta comme une tante venue de province pour l’anniversaire de son neveu à qui elle souhaitait offrir des albums de BD japonaise. Mais elle n’y connaissait rien. Peut-être pourrait-il l’aider et la guider dans son choix ? Il accepta visiblement plus par politesse que par plaisir Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure de conversation qu’elle surprit un furtif regard de l’ado posé sur son décolleté plus qu’engageant. Il avait enfin mordu à l’hameçon. Elle aussi le regarda plus attentivement : visage encore enfantin, yeux pers, belles mains, plutôt grand, cheveux châtains avec une mèche rebelle plus claire… Rien que du classique ! Quand elle eut choisi ses trois BD, elle lui proposa de boire un verre dans un bar. Elle le sentit hésiter une dernière fois entre le plaisir de la lecture et une possible aventure… Il la suivit.

comptable15-2 Elle était désormais maîtresse du jeu. Coca en terrasse façon de lui montrer ses cuisses, fausses confidences : divorcée, ennui en province, besoin de parler… Elle feuilleta distraitement les albums qu’elle venait d’acheter et joua les fausses ingénues :

- J’ai entendu dire qu’il y avait des mangas qu’on appelait hentaï… Vous connaissez ?

Odile s’amusa de le voir rougir jusqu’aux oreilles. Il bafouilla.

- Oui… enfin pas beaucoup… Ce sont des BD pour adultes… Comment dire…

- Pornographiques, c’est ça ?

Il hocha la tête en signe d’approbation. Odile parvint à saisir son regard jusqu’à ce qu’il y lise son désir.

- On y va ?

Elle lui prit la main et l’entraîna.

Les deux heures qui suivirent rappelèrent à Odile ses premières expériences amoureuses lorsqu’au retour d’une sortie en boîte de nuit, elle se faisait peloter et sauter sur la banquette arrière d’une voiture, ou quand, à la sortie du lycée,  un camarade de classe la raccompagnait jusque chez elle et, la main sous sa jupe, lui caressait la chatte dans l’ascenseur.

Le corps nu d’Antoine était à l’image de son visage juvénile : une peau douce, sans tache, d’un blanc presque laiteux. Quelques poils pubiens mais une musculature à peine ébauchée. Ses lèvres étaient parfumées à la chlorophylle Hollywood et sa bite au savon de Marseille. Une belle bite d’ado, droite comme un i, tendue à tout rompre vers le plafond. Il n’osait pas toucher. Odile lui posa la main sur son ventre et la guida entre ses cuisses  jusqu’à sa fente déjà trempée. Quand il lui caressa le clitoris, elle soupira si fort que le jeune Antoine en fut un peu effrayé et qu’elle dut le rassurer et l’encourager à poursuivre. Mais à peine lui avait-il glissé deux doigts dans le con qu’il éjacula sans préavis. Cela jaillit avec force, projetant des salves de sperme sur la descente de lit. Le jeune Antoine en fut tout contrit.comptable15-1

Mais il n’en débanda pas pour autant. C’est un des privilèges de la jeunesse que de demeurer en érection quasi permanente. Maintenant qu’il avait joui une première fois, Odile pouvait à loisir le branler, le sucer, lui caresser les couilles sans retenue… Elle lui fit tout cela et bien plus encore. Elle lui montra sa chatte, son cul, lui demanda de la lécher partout. Il jouit une seconde fois quand il lui enfonça sa jeune bite dans le vagin, sans même avoir le temps de quelques va-et-vient. Alors, il fallut tout recommencer à zéro : les baisers, les câlins, les mains baladeuses, les poses obscènes…

Il banda de nouveau, toujours aussi fort. Et cette fois, il dura plus longtemps, assez pour qu’elle puisse jouir elle aussi de cette belle bite toute neuve. Pour finir, elle aurait aimé qu’il l’encule, mais il s’y refusa avec véhémence en disant que c’était sale. Elle dut donc se satisfaire d’une seconde bordée de sperme dans le vagin…

Lorsque ce fut terminé, Antoine se crut amoureux et demanda à Odile comment ils pourraient se revoir. Elle lui refila un numéro de portable bidon et alla s’enfermer dans la salle de bains. Une demi-heure plus tard, quand elle en ressortit, le jeune Antoine n’était plus là.

 

La semaine suivante, Odile eut une brève rencontre avec le père d’Antoine. Alors qu’il l’enculait profondément, elle lui fit en détail le récit du dévergondage de son fils. Le père en fut si satisfait qu’il laissa à Odile une enveloppe bien garnie en récompense de ses services.comptable15-5

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2013


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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