Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Mon amie Nico m'a fait l'honneur de me confier quelques-unes de ses trouvailles photographiques au hasard de ses pérégrinations souterraines dans les couloirs du métro ou du RER. Je lui ai proposé de rédiger des textes pour accompagner ces images sur le thème de la lacération. Voici donc le premier volet de ce travail en commun.
La beauté assassine
Lacération : Dans le droit ancien, action de déchirer (un écrit, un livre…) par décision de justice.
Quel petit juge en robe rouge bordée d’hermine a prononcé la sentence ? Dans quel tribunal, au cours de quelle audience ? Et qui est le justiciable qui a intenté ce procès ? N’y a-t-il pas eu un avocat, ne serait-ce que commis d’office, pour faire entendre la voix de la clémence ?
Le verdict est tombé.
Quelques jours plus tard, deux hommes se sont présentés, à l’heure où les voyageurs se font plus rares et indifférents. Ils étaient habillés de sombre. Le premier avait en main le mandat de lacération… D’un coup d’ongle judiciaire, il a déchiré l’angle supérieur gauche de l’affiche. Le second, plus zélé, a mis en lambeaux la moitié du visage. La beauté s’était habillée de cruauté. S’il en avait eu mission, il aurait volontiers bâillonné cette bouche aux lèvres trop rouges, trop indécentes… Ensuite il l’aurait embarquée au commissariat le plus proche : garde à vue, interrogatoire musclé, mise en examen à la clef. Des mois de détention préventive, procès, délibéré... Sentence : lacération, à vif !
n'est-ce pas ?
Et de plus éphémère !
J'aime beaucoup.
Moi aussi