Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Le constat d'adultère
Rappels historiques : En France, depuis 1975, l'adultère n'est plus une faute pénale mais demeure néanmoins une faute civile. Le Code Pénal de 1802, plus communément appelé Code Napoléon, faisait de l'adultère de l'épouse un délit sanctionné d'une peine allant de 3 mois à deux années d'emprisonnement alors que l'adultère du mari n'était passible que d'une amende.
"Le flagrant délit", ou Le constat d'adultère (1876). Illustration de Jules Arsène GARNIER ( 1847-1889)
La scène représentée par Garnier réunit tous les stéréotypes du flagrant délit d'adultère.
- Les protagonistes. De gauche à droite : l'huissier chargé de constater le délit, la femme adultère, l'amant maîtrisé par deux policiers en uniforme, le mari trompé. L'huissier et les agents sont aisément identifiés par leurs habits sombres. L'huissier tient quelque chose dans sa main droite (trousseau de clefs, liens pour attacher la coupable... ?). Le mari trompé en impose par sa stature et son habillement qui souligne son statut social : manteau à col de fourrure, chapeau haut de forme et cheveux grisonnants. Les deux amants sont les taches claires du tableau : chair nue pour la femme, chemise blanche pour l'amant... La nudité intégrale de la femme, les pieds nus et la tenue débraillée de l'amant en caleçon, le lit défait dans l'alcôve (à droite du tableau) sont autant de preuves indéniables de l'adultère.
D'autres indices du décor de la chambre renforcent l'irréfutabilité du délit comme le placard ouvert derrière l'épouse éplorée, dont on devine que c'était là que l'amant s'était caché avant d'être débusqué (le classique "amant dans la placard"), la chaise renversée et l'attitude agressive de l'amant qui attestent que l'intervention des agents ne s'est pas faite sans résistance et sans violence. Vu de dos, les bras croisés, le mari cocu paraît calme et résolu : il a le droit pour lui !
Reste la femme, de toute évidence beaucoup plus jeune que son époux. Sa nudité intégrale érotise la scène et le spectateur ne peut que prendre son parti.
.
https://artsandculture.google.com/asset/het-ledikant/mwE0VZ4L5ceMhg?hl=fr
.
Cordialement.
.
http://www.cameline.org/article-rolla-histoire-d-un-tableau-qui-fit-scandale-123849693.html
Je connais les deux oeuvres (celle de Rembrandt et celle de Rola). L'idée d'une série d'articles sur le thème du lit est intéressante. Je vais y réfléchir sérieusement