Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Rappel : Odile Varney, mère de famille respectable et trésorière de l'Association de Parents d'Elèves de l'école, a commis une petite erreur comptable et doit en rendre compte au Président de l'association...
Malgré elle, Odile se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Elle baissa la tête. Elle se sentait vraiment mal. Alexandre Delorme la fixait avec une telle intensité qu'elle eut l'impression que son regard traversait ses vêtements et parcourait sa peau, comme si elle s'était trouvée entièrement nue devant lui. Autrefois, elle avait éprouvé la même sensation quand, pendant la confession mensuelle, le curé lui demandait si, au cours du mois passé, elle avait péché ou eu des pensées honteuses. Alexandre Delorme avait le même regard inquisiteur qui la déshabillait de la tête aux pieds. Plus tard, au lycée, alors qu'elle était en classe de seconde, ce fut son prof de maths dont elle tomba secrètement amoureuse. À chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, Odile était saisie d'un frisson et, s'il l'appelait pour venir résoudre une équation au tableau, elle s'imaginait nue sur l'estrade, en train de tracer des chiffres à la craie, le cul tourné vers la classe... Et le prof qui la regardait avec un sourire d'encouragement en lui disant que c'était très bien... Elle mouillait. Le soir, dans son lit, le manuel de maths posé sur les genoux, tout en révisant sa leçon pour le cours du lendemain, elle se branlait discrètement, la main entre les cuisses, deux doigts dans la fente.
Alexandre Delorme la ramena brutalement à la réalité.
- Vous m'avez entendu ? Je vous demande si vous en portez aujourd'hui !
- Non, souffla-t-elle.
- C’est un peu décevant, marmonna-t-il, je dirais même fâcheux.
Il sembla s’accorder quelques instants de réflexion.
- Prenez place sur le canapé, nous allons parler un peu.
Odile consulta discrètement sa montre : bientôt 16 heures ! Son geste n’échappa point à M. Delorme qui s’empressa de la rassurer.
- Nous n’en aurons pas pour longtemps. Soyez sans inquiétude, vous ne serez pas en retard pour la sortie de l’école !
Il s’assit à ses côtés.
- Je pense que vous avez déjà envisagé les conséquences de votre faute si elle devenait publique. Votre emploi, vos enfants, votre couple… Un vrai désastre. À propos, vous en avez parlé à votre mari ?
- Non, il n’est au courant de rien.
- Tant mieux ! Il faut que cela reste entre nous. Vous savez comment sont les gens, ils parlent souvent à tort et à travers, sans se rendre compte du mal qu’ils peuvent faire ! Ce sera notre petit secret, rien qu’à nous !
Il posa sa main sur le genou d’Odile, d’un geste naturel, presque familier. Elle en fut à peine surprise.
- Vous pouvez compter sur mon entière discrétion. Je ne dirai rien, à personne. Ce n’est pas mon genre.
Odile gardait la tête haute, le regard attaché à un tableau accroché au mur d’en face : un paysage champêtre sous un ciel serein où paressaient des nuages blancs. Mais toute sa pensée était tournée vers cette main étrangère qui caressait doucement son genou. Depuis son mariage, personne d’autre que Sébastien ne l’avait touchée ainsi. Surtout ne pas le regarder, se répétait-elle intérieurement, faire comme si ce n’était qu’une simple illusion ou alors la main très professionnelle d’un médecin en train de m’ausculter.
Cependant, Alexandre Delorme poursuivait sa leçon de morale.
- Evidemment, il va falloir donner quelques explications complémentaires à la banque… Mais soyez sans crainte, je m’en charge personnellement… Vous portez des bas ?
Odile était à l’écoute de la main qui remontait sournoisement le long de sa cuisse.
- Non, j’ai mis des collants… à cause du froid, ajouta-t-elle comme pour s’excuser.
Elle devina l’hésitation de la main qui finalement revint à son genou.
- Il faut aussi espérer que notre trésorier adjoint ou encore notre secrétaire ne viennent pas fourrer leur nez dans nos affaires… A priori, il n’y a aucun risque, mais on n’est jamais trop prudent… Après tout, nous sommes complices maintenant !
Les doigts du président jouèrent encore quelques instants avec l’ourlet de sa robe sombre, avant de lâcher leur proie. Odile se crut libre et ne put se retenir de tourner la tête vers l’homme assis à ses côtés. Leurs regards se croisèrent et il lui sourit avec malice.
- Pour sceller notre toute nouvelle alliance, je vais vous demander un petit service. Pour vous, ce ne sera pas grand-chose et ça ne vous engagera à rien.
Sans plus attendre, il se laissa aller dans le canapé puis, avec une surprenante dextérité, déboucla la ceinture de son pantalon de velours, déboutonna sa braguette et en sortit sa queue raide qu’il tenait bien droite entre le pouce et l’index.
à suivre…
© Michel Koppera, juillet 2012
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires