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Chapitre 2 : Après son "face à face" avec le Président, Odile se retrouve face à elle-même pendant une semaine... Que va-t-elle faire ?
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Rongée de remords et d’angoisse, Odile passa une semaine épouvantable. Le mardi soir, à peine de retour chez elle avec ses enfants, elle avait commencé à mesurer la portée de ce qui était arrivé. Elle eut beau se dire que ce n’était qu’un accident, un triste moment d’égarement, qu’elle n’était coupable d’aucune infidélité, les images de cette après-midi de malheur ne cessèrent de la hanter. Pas uniquement les images, mais aussi les mots, les odeurs, les saveurs. Ces souvenirs lui faisaient horreur Quoi qu’il puisse arriver, elle était fermement résolue à ne plus jamais remettre les pieds dans l’appartement d’Alexandre Delorme. Elle envisagea même d’abandonner ses fonctions de trésorière de l’association, mais y renonça bien vite en pensant que cette démission pourrait éveiller les soupçons et être par la suite interprétée comme un aveu de culpabilité.
Bien entendu, à son mari, elle ne dit pas un mot de ce qui s’était passé et s’efforça de ne rien laisser paraître de ses tourments. Comme à son habitude, Sébastien ne s’intéressait que de très loin aux activités d’Odile. Donc, comme il ne posait aucune question gênante, elle n’avait de son côté aucune raison d’éveiller ses soupçons.
Cependant, un soir dans le secret de leur chambre, alors qu’il se déshabillait avant de se mettre au lit, Odile se surprit à regarder à la dérobée le sexe de Sébastien. Comparée à celle de M. Delorme, la queue conjugale lui apparut un peu dérisoire avec son prépuce tout chiffonné et ses modestes proportions. Rien à voir avec le membre du président, plus élégant, plus désirable. Elle chassa ce souvenir obscène et l’enfouit au plus profond de ses pensées.
Il y avait autre chose qui la tourmentait : à chaque fois qu’elle évoquait le souvenir douloureux du lundi précédent, elle se sentait, malgré son dégoût, comme traversée par une onde de chaleur et, aux toilettes, il lui arriva à plusieurs reprises de découvrir une tache humide sur l’empiècement de sa culotte et son con tout suintant de mouillure. Elle en aurait pleuré de rage !
Cette excitation la troublait tellement qu’elle reprit l’habitude de se branler, persuadée que cette pratique innocente suffirait à éloigner les démons de l’adultère. Se masturber - comme elle disait avec pudeur - ne lui était plus arrivé depuis sa première maternité. Pourtant, elle retrouva facilement ses gestes de jeune fille avec encore plus de précision et d’efficacité. Le matin, une fois les enfants déposés à l’école et Sébastien parti au travail, elle s’enfermait dans la salle de bains et se branlait sous la douche. Au bureau, elle profitait de ses passages aux toilettes pour se caresser. Assise sur la cuvette, la jupe relevée, la culotte aux chevilles, elle se graissait le clitoris avec l’abondante mouillure de son vagin qui ruisselait de désir puis, avec ardeur, s’astiquait jusqu’à l’orgasme. En quelques minutes, elle s’offrait une petite jouissance express qu’elle devait renouveler au cours de la pause de l’après-midi afin d’apaiser sa fureur utérine.
Le samedi matin, alors que Sébastien était parti accompagner les garçons à leur activités sportives du week-end – tennis pour l’aîné, judo pour le plus jeune – il lui vint l’idée de se mettre nue devant la glace et de se regarder. Elle avait dénoué sa sombre chevelure qui tombait sur ses épaules. Des deux mains en corbeille, elle soupesa ses seins de maman, en caressa légèrement les tétons et ce simple attouchement lui donna le frisson. Ses hanches, quoiqu’un peu alourdies par ses deux maternités, étaient encore presque juvéniles. De profil, elle avait fière allure avec une belle chute de reins et un fessier au galbe plus qu’engageant.
Mais ses yeux revenaient sans cesse se poser sur le buisson noir qui fleurissait au bas de son ventre laiteux. La touffe drue mais soyeuse attirait irrésistiblement son regard. Assise au pied du lit, les cuisses écartées, Odile posa entre ses jambes ouvertes la petite psyché dont elle se servait pour se maquiller ou traquer les points noirs. Dans l’ovale du miroir grossissant, sa chatte lui parut celle d’une géante. Séparant des deux mains les lèvres charnues, elle fit bâiller sa vulve humide. Jamais encore elle n’avait osé se regarder ainsi, dans son intimité la plus secrète. Là-dedans, c’était tellement gras qu’il s’était formé une sorte de filament translucide, épais comme de la morve, qui allait d’une paroi à l’autre du vagin. Dégagée de sa gaine de chair, la tête tuméfiée du clitoris était bien visible. Lorsqu’elle forçait son con à s’ouvrir en actionnant les muscles de ses sphincters, elle voyait cette bouche sexuelle s’arrondir, comme surprise, et révéler pendant quelques instants les profondeurs huileuses de sa béance où des sortes de bulbes de chair carminée luisaient comme des œufs de limace. Alors, une forte odeur de rut inassouvi montait de cette fournaise. En se rhabillant, Odile pensa qu’à la première occasion, et évidemment sans en parler à Sébastien, elle s’achèterait un gros gode multifonctions pour se calmer le con.
à suivre…
© Michel Koppera, juillet 2012
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