Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Le saviez-vous ? # 130
Pour une fois, je vous donne in extenso l'article du site Doctissimo consacré à la sitophilie
La nourriture peut être utilisée dans son caractère solide et pénétratif (concombre, banane, courgette, frites, cornichons, saucisses…) ou liquide pour enduire le corps (chocolat, miel, crèmes diverses, lait…). La nourriture est soit utilisée comme excitant sexuel et n’est pas mangée durant l’acte. Soit le fait de manger des aliments frottés contre le corps et empreints de sécrétions et c’est ce qui provoque l’excitation.
La sitophilie est une pratique qui concerne autant les hommes que les femmes et autant les hétérosexuels que les homosexuel(l)es
L’association entre la nourriture et la sexualité est "vieille comme le monde". Ce lien est notamment fait dans les fêtes dionysiaques de la Grèce antique où les orgies sexuelles étaient accompagnées d’une profusion de dégustation de mets. L’écrivain Boccace (1313-1375) dans "Le Décaméron" (mise en scène au cinéma par Pier Paolo Pasolini en 1971) décrit très bien cela.
Dans le célèbre livre de Philip Roth "Portnoy et son complexe", le héros se masturbe avec un morceau de foie et une pomme. On retrouve aussi l’usage de la nourriture à des fins masturbatoires dans les films "American pie". Toujours au cinéma on peut rappeler la célèbre scène de "Neuf semaines et demi" (Adrian Lyne, 1986) et du jeu avec les fraises durant le strip-tease de Kim Basinger. Une scène savoureuse aussi dans le film "Une nuit sur la terre" (Jim Jarmush, 1991) où Roberto Benigni parle à un prêtre de son rapport sexuel enfant avec une citrouille.
Le chef d’œuvre de Fédérico Fellini "Satyricon" (1969) qui met en scène des orgies avec utilisation des aliments, peut être cité également.
Ces références ne sont pas exhaustives tant le sujet de la sitophilie est présent dans de nombreuses œuvres littéraires et cinématographiques et auxquelles on peut aussi rajouter les séries TV ("Seinfield", "Game of thrones"…)
La sitophilie contient en elle-même des sous-groupes comportementaux qui constituent des formes dérivatives : le nyotaimori, au Japon consiste à déguster des sushis sur le corps nu d’une femme. La sitophilie peut aussi être ciblée : fantasmes s’organisant essentiellement autour du poisson, de la viande, du gluten… Toujours au Japon, le wakame sake consiste à boire du sake au creux du sexe d’une femme.
Par extension, les jeux avec les excréments sont un dérivatif fantasmatique de la sitophilie, tout comme l’utilisation du vomi (émétophilie) voire de l’urine (urolagnie).
Mais on peut dire aussi que des pratiques comme la fellation ou le cunnilingus où on déguste l’autre sont aussi des formes dérivées de sitophilie.
L’association entre la nourriture et la sexualité raconte un besoin symbolique de dévoration. En enduisant l’autre de miel ou de crèmes chocolatées et en le léchant c’est comme si on le ramenait au rang de nourriture à déguster. Tout comme l’introduction de nourriture dans le vagin ou l’anus laisse entendre un besoin de retour au stade oral où l’enfant découvre le monde par la bouche en mettant tout et n’importe quoi entre ses lèvres. La sitophilie a donc un caractère très régressif mais participe aussi d’un besoin archaïque humain de ramener l’acte sexuel à un moment de communion avec la nature, d’animalité et de dépasser les frontières de genre. Comme un mélange érotique entre les mondes humain, végétal, aquatique et animal.
Brigitte, 61 ans, adore se masturber avec des fruits et légumes. Elle achète soigneusement ceux-ci sur le marché le dimanche matin avec l’idée palpitante de leur utilisation érotique durant la semaine. "C’est comme si je choisissais des sex-toys" , dit-elle. Et de rajouter : "Ce qui m’excite aussi c’est que les commerçants ne soient pas au courant de l’utilisation que je vais faire de ces produits !".
Les concombres et les courgettes ont sa préférence. Ce qu’il est bon de dire, c’est que les pratiques sitophiles de Brigitte existent depuis le décès de son mari il y a quatre ans. Et que son mari était maraîcher !
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires