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" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 12
Tout aurait pu en rester là si mon grand-père maternel n’était tombé gravement malade. En quelques semaines, il perdit ses forces et la raison. Heureusement, son agonie fut brève : il mourut à la mi-mars sans avoir vraiment compris ce qui lui arrivait.
Ces événements plongèrent maman dans le chagrin et le désarroi. Mon grand-père, veuf depuis déjà une quinzaine d’années, habitait une petite maison dans un vieux quartier qui dominait le port. Ce fut là que, la veille de l’inhumation, se tint l’ultime veillée mortuaire. Le matin, les hommes des pompes funèbres avaient procédé à la mise en bière et mon grand-père reposait désormais dans son cercueil, les mains jointes sur sa poitrine inerte, les yeux clos, le visage incroyablement serein.
Outre la famille – maman, sa sœur et des cousins plus ou moins proches – les visites se succédaient dans la salle où reposait le corps. Les gens parlaient bas, échangeant des politesses convenues, présentant des condoléances, évoquant le passé…
- Qui aurait pu dire qu’il s’en irait comme ça, lui qui n’avait pour ainsi dire jamais été malade…
Je me tenais à l’écart, un peu dépassé par les événements. C’était la première fois que je me trouvais confronté à la réalité de la mort d’un proche. Je ressentais au fond de moi une fascination mêlée de crainte. Peut-être est-ce ce premier face-à-face qui détermina quelques années plus tard mon choix de consacrer ma vie à l’Egypte ancienne. À chaque fois que j’ouvrirais une tombe, que je soulèverais le couvercle d’un sarcophage, ce serait un peu comme si je cherchais à retrouver le visage apaisé de mon grand-père trop tôt disparu.
Il n’était pas loin de minuit lorsque Geneviève entra, vêtue de sombre, la tête couverte d’un foulard noir. Elle embrassa maman et s’excusa de n’avoir pu venir plus tôt : des obligations de service ! M’apercevant dans mon coin, elle vint déposer un baiser furtif sur ma joue et retourna aussitôt s’asseoir à côté de maman avec qui elle se mit à bavarder en chuchotant.
Cela dura longtemps. Malgré les sinistres circonstances de cette rencontre inattendue, je ne pus m’empêcher d’observer Geneviève. D’où j’étais, je ne la voyais que de profil, éclairée par les flammes des cierges qui accentuaient les ombres portées. Je regardai ses jambes : pas de doute, elle portait bien des bas à couture !
C’était la première fois que je la revoyais depuis la nuit de la Saint Sylvestre. Rien n’échappa à mes yeux avides et jaloux : ni ses mains pâles sagement posées à pat sur ses cuisses, ni sa poitrine que je devinai trop serrée dans sa veste de tailleur de laine marron, ni ses pieds cambrés dans ses bottines noires, ni son front où tombait une mèche échappée du foulard, ni ses lèvres où elle passait un bout de langue furtive avant de parler, ni ses paupières baissées de madone…
- Si ça se trouve, dès qu’elle sortira d’ici, elle ira rejoindre Marcel, songeai-je en guettant ses gestes pour tenter de savoir si elle avait aussi les ongles vernis.
Cette pensée me rendit malheureux. Maman m’appela :
- Tristan, il faut que tu ailles dormir maintenant. Geneviève se propose gentiment de t’accompagner jusqu’à la maison.
Je jetai un dernier regard à mon grand-père et suivis Geneviève dans la rue.
Même en marchant d’un pas décidé, il fallait une bonne demi-heure pour rejoindre notre quartier. On devait d’abord descendre vers le port, longer un quai aux pavés cahoteux, passer sur le pont écluse qui fermait le bassin réservé aux bateaux de plaisance puis remonter vers la ville neuve, tout juste reconstruite après la guerre.
Jusqu’au port, on n’échangea aucune parole. Elle marchait devant, moi à quelques mètres derrière. Mais à l’entrée de l’étroite passerelle métallique du pont écluse, elle s’arrêta et se retourna :
- Je ne t’ai pas encore vu avec le pull-over que je t’ai tricoté ! Il ne te plaît pas ?
- Si, je l’ai déjà mis deux ou trois fois. De toute façon, on ne s’est pas revus depuis le jour de l’an, alors…
- Toi c’est possible que tu ne m’aies pas vue, mais moi, je te vois presque tous les jours… Tiens, hier par exemple, tu portais ton kabig et aussi une écharpe rouge. Je me trompe ?
- Facile, c’est Jean qui vous l’a dit !
- Pas du tout. Allez, arrête de me faire la tête ! Approche et donne-moi la main !
- Bien sûr ! On va mettre le petit Tristan au lit, bien gentiment, et après on ira se coucher à côté de Marcel !
- C’est donc ça ! Ne me dis pas que tu es jaloux ?
Elle fit trois pas vers moi. Nous étions maintenant face à face, si près l’un de l’autre que je respirais son parfum, que je ne voyais que ses yeux dans les miens, que le souffle de ses mots frôlait ma bouche.
- Ce sont des histoires de grandes personnes. Chacun y joue son rôle, comme au théâtre. Tu ne peux pas comprendre et je ne saurais pas te l’expliquer. Tout ce que je te demande, c’est de ne plus y penser. C’est sans importance.
Tout en disant cela, elle avait posé sa main sur ma braguette et me massait doucement la queue à travers le coton.
- C’est à mon tour, dit-elle. Dis donc, il y a l’air d’en avoir là-dedans ! Allez, viens !
Main dans la main, on traversa le pont écluse et on remonta la grande avenue qui menait à la cathédrale. À cette heure de la nuit, tous les projecteurs qui embrasaient le parvis étaient éteints. Geneviève m’entraîna dans les jardins à la française qui entouraient le chevet de la cathédrale. Elle finit par y trouver une encoignure très sombre, entre deux puissants contreforts, à l’abri d’une haute haie de buis odorant. Elle m’adossa à la pierre froide et vint se coller à moi. Sa bouche cherchait la mienne.
- Caresse-moi les seins ! souffla-t-elle. Depuis le temps que j’en ai envie…
Je glissai mes mains maladroites dans son corsage et me mis à pétrir sa poitrine qui me parut énorme. Pendant ce temps, ses doigts impatients fourrageaient dans mon pantalon. Avec dextérité, elle défit ma ceinture, déboutonna ma braguette et sortit mon engin en proie à l’émoi le plus vif. Elle s’en empara et le décalotta avec douceur.
- Je m’en doutais, dit-elle en passant un doigt sur la tête vibrante de mon sexe.
- De quoi ?
- Que tu en avais une belle. Maintenant, laisse-moi faire.
Elle s’accroupit à mes pieds et sa bouche m’engloutit. Elle n’en fit qu’une seule bouchée. Une chaleur intense irradia mon ventre, mes couilles me parurent soudain très lourdes. En quelques instants, je mesurai l’étendue de mon inexpérience en matière de fellation : le bonheur que me prodiguait Geneviève était cent lieues au-delà des menus plaisirs de mes autosuccions. Usant de la langue, des lèvres, des dents parfois, et même de la luette, elle m’expédia directement au paradis. Telle une limace tour à tour râpeuse ou huileuse, sa langue s’enroulait autour de mon gland, rampait tout le long de la tige jusqu’à sa racine couillue ; sa bouche m’aspirait, me palpait, me tétait, me salivait… Quand elle me sentit venir, ses lèvres me baguèrent fermement la base du gland et mes giclées de sperme s’élancèrent librement dans sa bouche, éclaboussant sa gorge profonde. Elle avala tout.
Lorsqu’elle me libéra, l’air froid de la nuit me fit frissonner la queue, mais je n’en débandai pas pour autant.
- C’est très bien, me dit Geneviève en reprenant mon membre en main. Cependant, il faudra que tu apprennes à te retenir plus longtemps.
Lentement, je me sentis rabougrir dans sa main chaude. Un sentiment de dépit s’empara alors de moi et Geneviève détourna les yeux pendant qu’en toute hâte je remettais de l’ordre dans ma tenue.
- Avec Marcel, vous le faites aussi ?
- Tu ne vas pas recommencer ! Je crois qu’il est très tard et qu’il faut qu’on aille dormir. Et arrête de dire des bêtises, tu te fais du mal pour rien !
- On se reverra alors ?
- Si tu en as envie…
- Je crois que oui.
- Eh bien, fais confiance au hasard, c’est lui qui décidera.
à suivre...
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