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" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 54
La suite de la course, on l’a suivie à la télé ou à la radio. À la télé, chez mon oncle avec de la bière et des arachides grillées. L’oncle faisait les commentaires, traitait les concurrents d’aujourd’hui de représentants en pharmacie, de coureurs-sandwichs, de tricheurs professionnels et évoquait l’époque des grands héros qui avaient pour nom Anquetil, Bobet, Hinault ou Copi…
- C’est le fric qui a tout pourri !
Je n’étais pas loin de lui donner raison. Aurélie était moins catégorique. À cette occasion, j’ai été surpris de l’entendre comparer la mort de Tom Simpson sur les pentes du Mont Ventoux à celle de Philippidès après la bataille de Marathon !
Le reportage radio de l’étape nous a accompagnés sur l’autoroute qui nous ramenait à Paris et, pour l’arrivée sur les Champs Elysées, on s’est vautrés dans le canapé du salon, face à l’écran plat. Il faisait beau, Aurélie ne portait pas de culotte sous sa jupette jaune ; moi, rien sous mon bermuda. Alors on a baisé comme des malades pendant que le peloton groupé et paresseux parcourait inlassablement le même circuit parisien, reluquait les cuisses écartées de l’Arc de Triomphe, longeait les arcades mystérieuses de la rue de Rivoli, frôlait le phallus mégalithe de l’Obélisque. On a baisé jusqu’aux dernières tentatives d’échappée en solitaire, jusqu’au sprint final, jusqu’aux gerbes de fleurs et d’accolades, jusqu’aux discours en langue de bois massif, jusqu’aux portes de la nausée cycliste…
- Alors, t’en as parlé à ton oncle ? Qu’est-ce qu’il t’a dit ?
On y revenait sans cesse.
- Rien que tu ne saches déjà… Il se souvient que Tristan Daimler et lui avaient été assez proches, mais sans plus. Il n’a aucune idée des raisons pour lesquelles il n’est pas revenu au lycée en terminale. Il pense que ses parents avaient déménagé pendant l’été. De toute évidence, il ignore tout de l’aventure entre son copain et tante Geneviève…. Ou alors, s’il sait quelque chose, il joue très bien les ignorants…
- À ton avis, comment le cahier à spirale de Tristan et le journal intime de ta grand-tante se sont retrouvés ensemble ? Il a bien fallu que quelqu’un, à un certain moment, les réunisse… et arrache les dernières pages du cahier…
Voilà, on y était, au cœur de l’énigme. Pour Aurélie, c’était sa pierre de Rosette, son meurtre sur le Nil, son mystère de la grande pyramide à elle. Et ça la rendait insupportable mais terriblement désirable.
Je venais de lui jouir dans le cul et deux gouttes de sperme perlaient le diaphragme de son anus étoilé.
à suivre...
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