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"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 56
Par un matin pluvieux de novembre, une de ces aubes morbides où la vie ne semble plus tenir qu’à un fil, mais un fil de soie comme savent en tisser les araignées, j’ai assisté, bien malgré moi, à un curieux spectacle.
C’était un lundi matin, jour hebdomadaire de congé pour Aurélie. Comme chaque matin, j’étais descendu à ma station de métro habituelle pour me rendre au bureau, à l’autre bout de Paris… Mais, ce matin-là, pas de métro, ou si peu ! Grève. La veille au soir, presque coup sur coup, un chauffeur de bus s’était fait sérieusement balafrer par un cinglé du cutter et un agent du métro en uniforme avait été pris à partie par une bande qui voyageait sans ticket… Donc grève à la RATP ! J’allais devoir prendre la voiture, ce qui voulait dire retourner vite fait chercher les clefs à l’appartement, sortir la bagnole de son box du deuxième sous-sol et me taper une bonne heure d’embouteillages… En partant, j’avais laissé Aurélie sous la douche. Elle devait faire un peu de ménage et aussi quelques boutiques en prévision des fêtes de Noël.
Elle ne s’attendait pas à me voir revenir, elle ne m’a pas entendu arriver, elle était tellement occupée… Seul le bureau était éclairé. La porte était entrebâillée. Aurélie était confortablement installée dans le fauteuil, en peignoir, les jambes passées par-dessus les accoudoirs, complètement débraillée avec le ventre grand ouvert…. Elle se branlait, les yeux rivés sur l’écran de l’ordi. En me décalant un peu sur le côté pour modifier mon point de vue, j’ai pu découvrir ce qu’elle regardait avec tant d’attention. Je m’attendais à une de ces vidéos pornographiques, prétendument amateur, qui pullulent sur le Net. Mais non, Aurélie se branlait en regardant, droit dans les yeux, le visage en noir et blanc de l’élève Tristan Daimler… Elle lui parlait aussi, des mots chuchotés, des mots soupirés…
Je n’ai pas attendu qu’elle jouisse. Sans faire plus de bruit qu’à mon retour inopiné, j’ai pris le trousseau de clefs pendu dans le petit couloir d’entrée et je suis reparti sans demander mon reste.
Je n’ai jamais parlé de ça avec Aurélie. D’ailleurs je ne comprends rien aux femmes. Pour moi, elles sont comme les étoiles dans un ciel d’été. Dans la constellation de celles qui ont marqué et parfois partagé mon existence, certaines étaient proches, d’autres plus lointaines, et pourtant, je les vois maintenant côte à côte, brillant avec la même intensité, si semblables qu’elles en paraissent presque sœurs.
à suivre...
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