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"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 7
Chap. 2
Il ne fut pas un seul jour de ce mois de décembre 1963 que je ne partageai avec Jean Sevestre ou que je ne pensai à lui. Notre amitié toute neuve paraissait à l’épreuve du temps et de ses tourmentes.
Au lycée, nous étions devenus comme frères, partageant récréations et déjeuners à la cantine où nous éprouvions la même détestation des lentilles et de la crème de marrons. Le soir, après les cours, Jean venait réviser ou préparer ses devoirs chez nous. Dans ma chambre, maman lui avait aménagé un petit coin bureau à côté du mien. Le travail scolaire terminé, nous écoutions des disques sur mon électrophone, du Elvis Presley ou des succès des Spoutniks. De sa tante, il ne me parlait guère. D’ailleurs, à chaque fois que, au retour du lycée, nous étions passés à son petit trois-pièces de la rue du Bois-Soleil, elle n’était pas encore rentrée du travail ou étrangement absente.
À l’occasion de l’un de nos passages, Jean me montra, presque secrètement, comme s’il s’était agi de livres obscènes, la petite bibliothèque de sa tante. Je m’attendais à des romans sentimentaux, un peu comme ceux qu’aurait lus maman si elle avait eu la passion de la lecture. Pas du tout ! Apparemment, la tante de Jean appréciait plutôt les récits d’aventures ou de voyages lointains. À l’exception de Mac Orlan et de Cendrars, les auteurs m’étaient tous inconnus.
- Elle a des goûts bizarres ! décréta Jean.
Sinon, l’appartement était d’une affligeante banalité : une cuisine minuscule, un séjour qui faisait office de salon et de salle à manger, deux chambres à chaque extrémité d’un étroit couloir qui desservait aussi le cabinet de toilette, des placards… La chambre à coucher de la tante de Jean était fermée à clef.
- Elle doit avoir des trucs à cacher, me dit-il en relâchant la poignée. Des trucs de femme !
Je ne sais pas ce qu’il appelait des « trucs de femme ». Dans mon esprit, à cette époque, cela se limitait à quelques sous-vêtements affriolants et surtout à des lettres d’amour empaquetées à l’aide d’un ruban rose et délicieusement parfumées à la fleur d’oranger
Il arriva même, par deux fois, que Jean passât la nuit chez nous. Ce fut maman qui arrangea la chose après que Jean lui eut confié que, de temps en temps, sa tante était de service de nuit et qu’alors il restait seul à l’appartement. Elle s’alarma. Il fut donc invité à partager notre dîner et ma chambre. Si la première nuit fut des plus sages, il n’en fut pas de même de la seconde. Nous approchions des vacances de Noël et avions passé la soirée à évoquer nos cadeaux espérés ou rêvés. Il était tard. Sûr que maman était endormie, je grimpai sur une chaise et attrapai mon numéro de Paris- Hollywood en haut de l’armoire.
- T’as déjà vu des photos de femmes à poil ? demandai-je.
- Non…
- Tiens, regarde !
Je lançai le magazine sur le lit où il commença à le feuilleter lentement.
- Tu l’as acheté ?
- Non, je l’ai trouvé dans une poubelle de l’immeuble. C’est chouette, non ?
Il ne répondit pas, tant les images lui arrachaient les yeux. Je le vis même glisser sa main droite dans son pantalon de pyjama pour se branler en douce.
- Moi, j’ai ma technique à moi pour juter. Tu veux que je te montre ?
Il retira prestement sa main, rougit jusqu’aux oreilles mais articula tout de même un tout petit « oui »
En deux temps trois mouvements, je me mis tout nu et lui fis mon numéro de contorsionniste amateur. Ce soir-là, devant mon premier vrai public, je me surpassai, avalant ma tige avec encore plus de conviction. J’ajoutai au final un massage de couilles et un index dans le cul. Pour un peu, il ne manquait que les applaudissements.
Jean fut si vivement impressionné par ma prestation que, lorsque j’en eus terminé, il m’assaillit de questions : comment l’idée m’était venue ? Depuis quand je le faisais ? Quel goût ça avait ? Est-ce que je n’avais pas peur de m’étouffer ? Est-ce que ça faisait mal ? Est-ce que c’était à cause ça ma queue était plus grosse et plus longue que la sienne ?
Il en avait oublié les jolies femmes de Paris-Hollywood.
à suivre...
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