Lundi 6 novembre 2017 1 06 /11 /Nov /2017 08:00

"Les masques de sommeil", chapitre 6

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mds13Au retour des beaux jours, nous avons profité de quelques jours de RTT pour découvrir le Val de Loire avant le grand rush estival. Notre périple nous amena à faire étape à Angers où nous devions visiter le château et surtout découvrir la célèbre Tapisserie de l'Apocalypse.

Anne offrait volontiers sa peau encore pâle aux caresses du soleil et j'en profitais pour la prendre en photo dans des poses impudiques. Ainsi dans les encoignures des remparts du château, à l'abri des regards indiscrets, Anne retroussait sa jupe, écartait les cuisses pour que je photographie sa chatte aux lèvres humides et tuméfiées de désir.

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Afin de mieux apprécier la Tapisserie de l'Apocalypse, nous avions opté pour une visite guidée qui devait durer près de deux heures. Nous étions un groupe d'une quarantaine de touristes, majoritairement étrangers, à suivre pas à pas un guide à la voix puissante et au verbe intarissable. La salle où était exposée la tapisserie était entièrement plongée dans la pénombre . Seule une lumière blafarde éclairait la tapisserie afin de la protéger des méfaits des UV. Les flashes étaient formellement interdits. La galerie en forme de L majuscule était immense, haute de plafond. On suivait une large allée centrale avec à gauche la tapisserie et à droite des rangées de gradins appuyés au mur de pierre pour avoir une meilleure vue de l'ensemble de l'oeuvre. Les lieux étaient empreints de solennité. Les propos du guide étaient si intéressants et passionnés que dès les premiers instants, je me laissai envoûter par la magie des images. Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure, alors que le guide donnait quelques explications en anglais à des touristes américains que je me rendis compte qu'Anne n'était plus à mes côtés. Je la cherchai du regard : elle n'était pas dans le groupe agglutiné autour du guide. Je me suis écarté et je l'ai enfin vue, à une dizaine de mètres en arrière, assise tout en haut des gradins. Je sus que c'était elle à sa robe blanche qui faisait comme une tache de lumière dans la pénombre épaisse de la galerie. Elle n'était pas seule mais en compagnie de deux personnes. Au fur et à mesure que je m'approchais, je les distinguais mieux. C'étaient deux hommes : un grand blond qui lui parlait à l'oreille et un autre plus trapu aux cheveux bruns qui me tournait le dos.

mds16Anne me vit approcher. Je croisai furtivement son regard. D'un simple signe de tête, elle me fit comprendre qu'elle était désolée mais aussi que je ne devais surtout pas intervenir. je m'immobilisai donc à quelques mètres du trio, incapable de détacher mon regard de ce qu'ils étaient en train de faire. Le grand blond qui lui parlait à l'oreille avait la main plongée dans l'échancrure de sa robe et lui pelotait les seins ; celui qui me tournait le dos avait carrément glissé sa main sous sa robe entre ses cuisses ouvertes et lui caressait la chatte. Anne avait les yeux dans la vague. Je ne voyais pas ses mains, peut-être était-elle en train de leur masser la queue.

Malgré mon silence et mon immobilisme, les deux compères ne tardèrent pas à deviner ma présence. Ils m'observèrent attentivement. Sans doute me prirent-ils pour un voyeur, aussi pour s'assurer de ma tacite complicité, le brun trapu retroussa la robe d'Anne, lui écarta d'autorité les cuisses pour me montrer qu'elle ne portait pas de culotte et que sa chatte poilue était bien béante et humide. Je ne savais trop quelle attitude adopter, hésitant entre rester là à les regarder faire ou rejoindre le groupe qui suivait le guide. Finalement, je suis resté à mi-chemin, écoutant d'une oreille les commentaires du guide et surveillant du coin de l'oeil ce qui se passait dans la pénombre des gradins. Je m'étais placé de telle façon que mon corps dissimule autant que possible les agissements coupables du trio.

Lorsque le groupe de visiteurs s'engagea dans la seconde allée, perpendiculaire à la première moitié de la tapisserie, Anne et ses deux compagnons se trouvèrent de fait hors de portée des regards indiscrets et purent donner libre cours à leur frénésie libidineuse. Quant à moi, je demeurai debout dans l'angle, position stratégique d'où je pouvais les regarder faire sans cesser d'écouter les explications du guide où il était question des sept cavaliers de l'Apocalypse, de l'éternel combat entre le bien et le mal, des manoeuvres de séduction de Satan, de la puissance maléfique de la Bête et d'une certaine prostituée dont j'associai mentalement l'image à celle d'Anne, ce qui me procura une agréable sensation.

 à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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