Mercredi 11 mars 2020 3 11 /03 /Mars /2020 08:00

Les quatre Sirènes # 18

Je n'ai jamais autant surveillé le calendrier des vacances qu'au cours de l'année scolaire 1990-91. Mais à la différence des élèves qui se réjouissent à l'approche des congés, ces échéances me plongeaient dans l'angoisse. À chaque fois, cela signifiait que Gabriela allait retourner en Bretagne où elle ne manquerait pas de croiser "Grain de Sable". Pourtant, à chaque départ, elle m'annonçait que cette fois ce serait la bonne, qu'elle allait rompre définitivement, reprendre sa liberté. Pendant son absence, elle m'envoyait des lettres d'amour aux mots de braise mais, de retour en Normandie, rien n'avait changé. Au fil des mois, j'endossais le rôle d'amant dans un mauvais vaudeville. Après Noël, elle changea de stratégie : pas la peine d'aller au clash,  à l'affrontement direct. Il suffisait d'attendre qu'il finisse par comprendre qu'elle ne l'aimait pas, il allait se lasser et abandonner la partie...

sirenes18En attendant, elle poursuivait avec assiduité sa découverte des plaisirs charnels. Après quelques réticences, elle avait accepté de se mettre nue devant moi et de se laisser brouter le minou. Gabriela avait une petite chatte étroite, ombrée d'une touffe moussue, mais, dès que j'y posais la bouche, quand ma langue écartait ses lèvres et fouillait à l'entrée de son vagin, elle s'ouvrait, s'évasait et mouillait sans retenue. Elle pouvait jouir plusieurs fois d'affilée en me tenant la tête à deux mains pour ventouser ma bouche à son sexe en folie. Et moi, malgré toute la sensualité de nos enlacements et de nos caresses, je ne bandais toujours pas. Elle faisait comme si ça ne la dérangeait pas, pire, comme si elle ne s'en apercevait pas ! Et, quand elle était partie, je trouvais refuge dans le lit de Valérie, dans les volutes éthyliques des soirées avec Michèle ou dans les bras accueillants de Pauline et Daniel pour enfin baiser, sodomiser et surtout jouir...  Tout au long de cette année scolaire de sinistre mémoire, j'ai continué de perdre du poids, inexorablement. À l'été 1991, je ne pesais plus que 72 kg pour 1 m 86 ! C'était simple : je n'avais plus faim. À l'exception de mon copain médecin, personne ne semblait s'en inquiéter ou s'en plaindre. 

En juin 1991, il s'est produit un incident qui a sans doute tout changé. Gabriela n'allait pas tarder à partir passer ses vacances d'été dans les Côtes du Nord devenues depuis peu les Côtes d'Armor. Avant son départ, elle a tenu à passer une dernière soirée avec moi. Enfin, plus qu'une soirée, une nuit ! Elle a même demandé à partager mon lit  (alors que jusque-là, on ne se livrait à nos jeux sexuels que sur le canapé du salon). Nous voilà donc tous les deux, nus sur les draps blancs. Et, cette fois, elle ne se contente pas du cunnilingus habituel :

- Michel, s'il te plaît fais-moi l'amour. J'en ai très envie... Et quand ce sera fait, tout sera plus facile pour moi... Je te promets de ne plus te quitter, je serai à toi pour toujours... Viens... Et puis on fera un enfant, on l'appellera Camille...

Elle était là, allongée sur le dos, les cuisses ouvertes, en train d'onduler du bassin tout en se caressant les seins. Et moi, à genoux sur le lit, entre ses jambes écartées, je ne bandais toujours pas.

Alors, au cœur de la nuit, elle s'est rhabillée et elle est partie.

à suivre... 

 

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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