Mercredi 22 janvier 2020 3 22 /01 /Jan /2020 08:00

Les quatre Sirènes, # 7

Notre relation a duré plus de trois années, trois années pendant lesquelles nous avons dû partager une trentaine de nuits, toujours à sa demande. Jamais je ne me serais permis de solliciter une rencontre. Quand elle recourait à moi, c'est qu'elle n'en pouvait plus de solitude et que son manque de sexe était à ce point exacerbé qu'elle ne pouvait plus attendre. De ce fait, je la trouvais à chaque fois dans un état d'excitation extrême, disposée à toutes les audaces pour jouir, encore et encore... Puis fin 1991, Michèle a brusquement décidé de retourner en Bretagne. vivre près de son fils et de son mari. C'est ainsi qu'elle disparut de ma vie. J'en sortis riche d'expériences irremplaçables, avec au fond de moi le souhait toujours vivace aujourd'hui d'aller un jour en visite au Japon... Je voulais ajouter avant d'en terminer que Michèle avait un très beau fessier, aussi ferme et rond que ses seins.

sirenes7-1Enfin, il me faut raconter qu'un samedi soir de septembre 1991, quelques semaines avant son départ, elle me demanda de l'accompagner dans une boîte de nuit de la ville voisine, club très fermé à la clientèle triée sur le volet. "Tu veilleras sur moi...", telle était ma mission. C'était une petite boite de nuit, avec une lourde porte de bois verni et guichet grillagé pour s'enquérir de l'identité des visiteurs noctambules. Michèle s'y présenta en tailleur qui moulait son cul. À l'intérieur, la musique était plutôt feutrée... Pour une fois, Michèle a renoncé au vin rouge pour un cocktail riche en rhum. On buvait tranquillement lorsque le premier homme s'est présenté : la cinquantaine, bien sapé, classieux. Ils échangèrent quelques banalités et l'homme s'éloigna. Encore quelques minutes puis Michèle se levait et se dirigeait vers les toilettes. Elle me fit signe de la suivre. Elle entra dans les toilettes des femmes, l'homme y était déjà qui l'attendait. Sans préambule, elle s'est agenouillée sur le carrelage, a ouvert la braguette du type, sorti sa queue déjà raide et l'a gobée avec gourmandise. Elle lui a taillé une pipe juteuse, l'homme lui a joui dans la bouche. Le même scénario s'est répété trois fois dans la nuit. Je dois reconnaître qu'elle avait le don pour repérer les mecs à grosse bite ! Quand je croisais par hasard le regard des hommes en train de se faire sucer, j'y lisais soit de l'ironie moqueuse (tu vois, c'est moi que ta nana suce, pas toi !), soit de l'incompréhension méchante ( qu'est-ce que tu fais là ? dégage !).

Sur la route du retour, Michèle avait fini par me remercier de ma patience et me dire que ce soir-là, elle avait éprouvé une terrible soif de sperme... Ce fut notre dernière nuit. Je n'ai jamais photographié Michèle, l'idée ne m'en est jamais venue. D'elle, je n'ai conservé que l'anagramme de son nom que j'avais assez facilement trouvé et qui lui plaisait bien : "Chienne et limée".

 à suivre...


Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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