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"Les yeux sans visage" est une nouvelle qu'un ami m'a demandé d'écrire à partir de deux photos personnelles. En voici le premier chapitre
Les yeux sans visage
Par un dimanche après-midi de mai, Françoise s’était accordé une courte sieste. Comme il faisait déjà chaud pour la saison, elle avait laissé la fenêtre de la chambre grande ouverte. Afin de profiter au mieux de la douceur du soleil, elle n’avait gardé que son soutien-gorge et sa petite culotte.
Le mardi suivant, de retour du travail, elle trouva dans la boîte à lettres une enveloppe non timbrée qui lui était destinée. Ce courrier inattendu se résumait à deux lignes manuscrites sur une feuille blanche : « Merci pour votre sieste du dimanche. Vu d’une fenêtre d’en face, votre sommeil était émouvant. La prochaine fois, s’il vous plaît, enlevez tout. » Bien entendu, le message n’était pas signé.
D’abord indignée, Françoise décida ne pas en parler à son mari qui ne rentrerait que le soir. Prudente, elle mit la lettre en charpie, trempa les bouts de papier déchiquetés dans l’eau avant de les jeter au vide-ordures. Plus tard, elle ne put résister à la curiosité et se rendit dans la chambre vide. À travers le voilage, elle observa longuement le mur de l’immeuble d’en face avec ses si nombreuses fenêtres dont la plupart étaient fermées.
‒ De toute façon, il n’y avait pas grand-chose à voir, se dit-elle à voix basse.
Au cours des jours suivants, il ne se passa rien. Le temps s’était rafraîchi et la boîte à lettres ne contenait que des factures et des prospectus. Et puis, le samedi matin, alors que son mari s’était absenté pour la journée, elle découvrit un nouveau courrier, avec la même écriture que le premier : « Cet après-midi, il va faire beau. Ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. » Françoise resta longtemps à lire et relire le texte, à regarder les mots un à un comme s’ils pouvaient lui révéler par magie l’identité de leur auteur. Mais cette écriture soignée ne lui rappelait absolument personne !
Effectivement, vers 15 heures le ciel s’éclaircit et le soleil revint. Alors, après avoir vérifié que toutes les portes étaient bien fermées à clef, Françoise se dirigea vers la chambre, s’y enferma à double tour, se déshabilla entièrement, ouvrit la fenêtre en grand et s’allongea sur le dos en travers du lit, les cuisses écartées afin d’offrir son ventre au regard de toutes les fenêtres rectangulaires de l’immeuble d’en face. Elle resta longtemps dans cette position, les cuisses écartées, la vulve béante, comme si elle attendait un signe, qu’il se passe quelque chose… Mais il ne se passa rien si ce n’est qu’elle se sentit mouiller et que cette excitation devint si forte qu’elle éprouva l’envie irrépressible de se masturber en se caressant le clitoris. À ce petit jeu, elle ne tarda pas à jouir tout en pensant que, quelque part, en face, dans l’obscurité d’une fenêtre, il y avait un homme qui se masturbait et jouissait lui aussi.
Elle venait à peine de sortir de la douche quand on l’appela à l’interphone. Elle appuya sur le bouton et entendit une voix d’homme qui lui dit : « Vous avez du courrier ». Fébrile, elle s’habilla à la va-vite et se précipita dans les escaliers. Évidemment il n’y avait personne dans le hall de l’immeuble mais par contre il y avait bien une enveloppe dans la boîte à lettres… Une vraie pochette surprise avec un gros point d’interrogation tracé à l’encre de Chine. De retour à l’appartement, elle déchira rageusement l’enveloppe : elle n’y trouva pas une lettre mais un préservatif noué avec dedans une bonne réserve de sperme encore tiède. Elle allait le balancer à la poubelle lorsqu’elle se ravisa : « Ce serait trop bête, se dit-elle. »
Aussi, elle retourna s’enfermer dans la chambre, rouvrit la fenêtre, se déshabilla et s’allongea de nouveau sur le lit, les cuisses ouvertes, puis, en bonne position dénoua le préservatif et en vida le contenu sur son mont de Vénus. Le sperme lui englua les poils. Alors, à deux doigts, elle se beurra la vulve de foutre dont la forte odeur un peu fade se mêla à celle de sa mouillure de nouveau abondante. Elle se branla encore… Cette fois, elle fut plus longue à jouir mais son orgasme n’en fut que plus puissant.
Le soir même, elle décida de tout raconter à son mari. Ils étaient au lit dans la douce obscurité de leur chambre. Françoise parlait à voix basse comme si elle craignait de le brusquer. Elle ignorait quelle serait sa réaction quand il apprendrait ce qu’elle avait osé faire. Elle se sentait coupable d’une faute et pourtant elle ne supportait pas l’idée de lui cacher la vérité. Donc, elle lui parla des deux premières lettres puis plus difficilement de l’épisode du préservatif et de ses conséquences. Et, au fil de ses confidences, elle sentit grandir et durcir le sexe de son mari contre son ventre. Quand elle cessa de parler, ils restèrent de longs instants dans le silence de la nuit.
‒ Tu as joui ?
‒ Oui.
‒ Fort ?
‒ Oui… très fort…
‒ Plus qu’avec moi ?
‒ Ça n’a rien à voir… On ne peut pas comparer, c’est un truc à part.
‒ Et ça te plaît ?
‒ Je crois que oui… C’est, comment dire ?… Excitant ! Tu n’es pas fâché ?
Sa question resta sans réponse mais il bandait à tout rompre et elle mouillait à en tacher les draps. Sa bite se glissa dans son vagin huileux. Puis, tout en baisant, il lui chuchota à l’oreille :
‒ Moi aussi, ça me plaît, moi aussi ça m’excite… Je suis fier de toi. Tout ce que je te demande, c’est qu’à chaque fois que tu lui auras montré ton corps, ta chatte ou ton cul, tu me raconteras ce qu’il t’a écrit, ce que tu as fait, ce que tu as ressenti. Tu me le promets ?
‒ C’est promis. Oh, mon dieu, ta bite est vraiment dure ce soir… C’est comme ça que je t’aime.
à suivre...
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