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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Lingerie : 100 % fantasmes
Dans l’arsenal (ou la panoplie) des stratégies de séduction féminine, la lingerie a toujours occupé dans mon univers érotique une place prépondérante. Si mes souvenirs sont justes, je crois que ma première érection consciente et préméditée eut pour objet les images en noir et blanc d’un roman-photo – sans doute italien – où une jeune femme brune en escarpins seulement vêtue d’un soutien-gorge, d’une culotte, d’un porte-jarretelles assorti et d’une paire de bas sombres, aguichait dans son cabinet un bellâtre romain, sans doute marié mais très riche, chirurgien ou tout au moins médecin de renom.
Dès mes premiers émois, j’ai considéré la lingerie comme relevant de l’architecture, ou plus précisément de l’ouvrage d’art, avec son parapet de dentelle, sa travée de coton, sa culée de soie. Le porte-jarretelles a d’emblée évoqué pour moi l’arche d’un pont, pont de dentelle reposant sur les deux piliers sombres des jambes gainées de bas noirs., ou pont suspendu aux haubans d’un corset aux lacets serrés. Rien de plus majestueux que l’élégance de ses lignes courbes, de plus délicieux que l’ombre de la voûte pelvienne, de plus excitant que de se laisser glisser au fil du désir sous le tablier de l’aqueduc moussu…
Alors, bien sûr, il y a les photos des catalogues, plus ou moins coquins. Mais les mannequins aux corps si jeunes, si parfaits, y sont comme de cire dans des décors affligeants !
catalogue 3 Suisses, automne hiver 2010-2011
catalogues Adam et Eve, Concorde
Je leur préfère les photographies dites « amateur ». Les femmes y ont des rides, des rondeurs, une présence. Les poses y sont parfois maladroites à force de se vouloir séductrices. C’est un monde avec des faux plis, des objets du quotidien, des regards énamourés… C’est un monde vivant. On s’y laisse volontiers aller.
Et quelle agréable profession de foi de l'amour de la femme, une fois de plus.
Merci.
Pourquoi donc n'ai-je pas de photos de ce type dans mes tiroirs ... moi qui ai porté, il y a guère, tant de lingerie ...
merci en retour pour le commentaire, ma foi plutôt encourageant
@Olympe : Chiche, je me joins au commentaire de Enka ! Pourquoi pas ? Ce serait un beau challenge, non ?
"Faut voir", est l'expression qui convient, qui con vient ! Tout est dans le regard, celui que l'on adresse, celui que l'on reçoit en retour... La puissance érotique de la lingerie repose essentiellement sur le visuel... Alors faux voir... car tout ceci n'est qu'apparence et jeu pour les yeux... Miroir aux alouettes auquel on se laisse prendre bien volontiers, tant on désire y succomber à la petite mort si délicieuse... Ainsi cher Olympe, j'aimerais tant vous voir, harnachée de dentelle, de satin moiré et de résille ajourée et me laisser piéger dans les rêts de votre guêpière...
Que faut-il voir, cher Michel, dans votre curieux lapsus de genre (cher Olympe)? ...
Sans doute que dans mon esprit, Olympe était masculin, comme le Mont, et que le féminin c'était plutôt Olympia ou Olympie. Mais à la réflexion vous trouverez sans doute que ce ne sont là que faux-fuyants... Lapsus donc, et j'assume. Je corrige : "ChèrE Olympe..."
Non???????