Samedi 10 mai 2014 6 10 /05 /Mai /2014 09:00

Livraison à domicile (2ème partie)

La livraison, c’était dans un trou paumé, au bout du bout d’une petite route de campagne, avec plein de virages, de sous-bois sombres et de prés humides où broutaient des vaches. En faisant confiance au GPS, on a fini par échouer dans une cour de ferme parcourue de long en large par deux chiens faméliques et gueulards.

livraison2-3- Bougez pas, m’a dit Thomas en coupant le moteur. J’en ai pas pour longtemps.

Il était à peine descendu de la camionnette que les chiens ont fermé leur gueule. Avec sa carrure de déménageur, il en imposait le Thomas. Rien ne lui résistait : ni les clébards, ni le frigo qu’il soulevait de terre avec autorité.

À peine cinq minutes plus tard, il était de retour.

- On nous invite à prendre un café… Vous venez ?

Je lui ai emboîté le pas pour traverser la cour. Un des chiens me suivit à la trace et glissa son museau sous ma jupe :

- N’ayez pas peur, me dit Thomas, les chiens font toujours ça, ils reniflent la femelle.

On est entrés dans une vaste salle commune de ferme comme on en voyait dans les films d’avant-guerre : une longue table recouverte d’une toile cirée, deux bancs, une cheminée où brûlait un feu d’enfer, un fourneau, un vaisselier, un buffet en chêne massif, un crucifix avec une branche de laurier et des images pieuses accrochés au mur. Ça sentait la fumée, l’encaustique et un peu l’étable. Assis à la table où étaient déjà posées les quatre tasses à café, il y avait deux hommes, un jeune et un plus âgé, pas loin de la soixantaine.

- Installez-vous ! nous a dit le plus vieux qui était visiblement le patron. Il s’appelait Bernard ; le plus jeune, c’était Antoine, son commis. La patronne n’était pas là. On nous dit qu’elle était partie pour la journée en pèlerinage à Lisieux.

- Tout ça, c’est des bondieuseries de bonnes femmes ! a dit Bernard pour couper court. Alors, la petite dame, elle prend du sucre avec son café ?livraison2-2

On a donc pris le café. Puis, après, le patron a insisté pour me faire goûter à son eau-de-vie de mirabelles, fabrication maison. Thomas qui conduisait a poliment décliné la proposition.

- Un petit canard, ça n’a jamais fait de mal à personne… Avec un sucre, ça passe tout seul !

Effectivement, c’était pas mauvais. Le patron m’en a même servi un deuxième. Tout en sirotant la mirabelle, ils discutaient de la météo, du prix du lait et des aliments pour bétail…

Je crois que c’est le patron qui a donné le signal en me prenant par la taille pour m’attirer contre lui. Je me suis laissé faire ; la mirabelle faisait déjà son effet et l’idée de me faire sauter par trois hommes d’un coup n’était pas pour me déplaire. De ses grosses paluches rugueuses, le patron m’a caressé – plutôt malaxé – les seins sans ménagement tout en me roulant un patin parfumé à la mirabelle. J’aimais ça ! Déjà tout émoustillé, Antoine a débarrassé vite fait la table des tasses et des bouteilles. Ils m’ont fait grimper sur la table.livraison2-1

- Allez, la petite dame de la ville, montrez-nous tout ce que vous savez faire… On est bon public.

J’étais en représentation, comme sur le podium d’une boîte de strip-tease. J’étais déjà fringuée comme une pute, il ne me restait plus qu’à jouer le rôle. Tout en me trémoussant, je leur ai tout exhibé : mes grosses loches de nourrice dont j’ai léché les tétons, mon gros cul de pétasse, ma chatte poilue à l’étroit dans son string, mon ventre rond… Accroupie sur la toile cirée, avec juste mes bottines de cuir, je leur ai montré ma chatte écartelée qui bâillait et suintait de désir.

Ils étaient tous les trois debout au pied de la table, en rang d’oignon, le pantalon aux chevilles, mes trois hommes en érection, la bite à la main.

- Mets-toi à quatre pattes au bord de la table, grosse salope, qu’on fouille ton cul ! a ordonné Thomas.

Ils s’y sont mis dare-dare. Le rayonnement du feu dans la cheminée me chauffait la croupe. Ils m’ont forcée à écarter les cuisses et à bien me cambrer pour m’ouvrir le cul au maximum. Avec mes seins écrasés sur la toile cirée, je devais avoir l’air d’une truie prête à mettre bas. Leurs mains parcouraient mon corps, me trituraient la viande, m’astiquaient le clitoris, plongeaient au plus profond de ma chatte.

livraison2-5- Putain, elle est en chaleur ! a déclaré Antoine en me barattant la moule à quatre doigts.

Maintenant, ils étaient tous les trois à poil. Je pouvais les voir au naturel. D’abord le patron, avec sa belle bedaine, couvert de poils sombres du torse au bas du ventre, avec une paire de couilles de taureau ballotant sous son énorme queue qui sentait fort le mâle. Antoine, le commis, encore presque imberbe, bandait déjà comme un grand. J’ai tout de suite compris qu’il serait le premier à jouir : une goutte de liquide préspermatique suintait du méat et son gland empourpré était sous pression. Si j’avais posé la main dessus, il serait parti sans préavis. Et puis, il y avait Thomas, avec sa belle queue qu’il me laissait caresser alors qu’il me branlait le clito.

- Gamin, donne-moi ta bite que je la suce !

Je voulais prendre les devants. J’ai bien fait. J’ai à peine eu le temps de le pomper qu’il m’a juté dans la bouche de puissantes giclées de foutre juvénile. Et pas qu’un peu, j’en avais la bouche pleine. J’ai tout avalé.

- Ah, la garce, elle suce trop bien !

Avec lui, je ne faisais pas de souci. Il était jeune, avant une demi-heure, il serait de nouveau en état de marche ! Il s’est mis un peu à l’écart pour regarder faire les grands.

- Alors, la grosse, t’en veux encore ? On va t’en donner ! On va te prendre en sandwich, comme dans les films. Lequel tu veux dans ton cul ?

- Je m’en fous, de toute façon, vous y passerez tous les deux…

- T’es vraiment une vraie poufiasse ! Ça te manque tant que ça la bite ? Ton mec t’en donne pas assez ?livraison2-4

- J’en ai jamais assez. Je voudrais passer ma vie à baiser. Bouffer, me branler, baiser… Dormir un peu et recommencer dés le matin parce qu’en dormant j’aurais encore rêvé de parties de cul et que je me réveillerais avec la chatte trempée.

© Michel Koppera, mars 2014

à suivre…

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Commentaires

Vous aviez annoncé la couleur ! On est servi !
Caty
commentaire n° :1 posté par : Caty le: 10/05/2014 à 11h43
Le trou n'était pas si paumé que cela. Un bel épisode de la vie en campagne.
commentaire n° :2 posté par : nicocerise le: 10/05/2014 à 23h53

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