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5 : La levrette, de l'animalité à la vulnérabilité
En latin, pour parler de levrette, on dit coitus more ferarum : "comme les animaux le font". Les Anglais, eux, disent, doggy style ("comme un chien"). Dans "Sexe & philo", Francis Métivier cite Rousseau, penseur de l'animalité de l'homme, avec son "état de nature". la bonté serait naturelle chez l'homme, et la méchanceté, le fruit des relations sociales. La levrette, position animale par excellence, cristalliserait cette ambivalence. "Au moment de la levrette, l'homme défoule une animalité que sa gentillesse a refrénée."
Selon la version réactionnaire, l'homme devient pleinement un mâle et la femelle se révèle à elle-même en femelle. Heureusement, le monde n'est pas si normé. Des femmes peuvent pénétrer des hommes dans cette position, des hommes peuvent aussi pénétrer des hommes. Et si l'on associe souvent la levrette à un rapport de soumission-domination, il ne faut pas oublier que celle ou celui qui est à quatre pattes ne voit pas celle ou celui qui la ou le pénètre. À elle ou lui la liberté de l'imaginaire ! La vulnérabilité n'est peut-être pas là où on l'imagine, observe Francis Métivier. Pendant l'acte, "la seule chose qu'il ou elle peut voir et toucher, ce sont les testicules de son partenaire. Ses parties les plus vulnérables."
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