Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Michel BERNARD, « Les vies de Lilli »
243 pages, Éditions Le Cercle Poche n° 69, 2005
Pages 138 à 140
Diane, maîtresse de débauche, est seule devant son miroir.
« Diane inventait, ou croyait inventer de nouvelles poses et combinaisons lascives devant les miroirs de la chambre secrète. Son image préférée : le corps hérissé de godemichés bleus attachés par de minces lanières de cuir au-dessus et au-dessous de ses seins, autour de la taille, autour du ventre et des fesses, en haut des cuisses, sans oublier les trois caoutchouteuses bites brunes qu’elle s’était enfoncées dans l’anus, la vagin et la bouche. Alors, elle ne pouvait haleter et gémir qu’à l’intérieur d’elle-même, et elle le vivait comme une délivrance.
Quand elle se sentait languide, en revanche, elle mettait sa tenue de satin noir, une combinaison sévère qui s’arrêtait aux genoux et découvrait ses mamelons. Elle s’installait dans un fauteuil, tout près du miroir, remontait le satin agaçant de douceur et écartait les cuisses. Les lèvres de la vulve se décollaient alors, et au moment où ses doigts étaient près de la pénétrer, elle y allait de son commentaire : » Regardez-moi cette sainte-nitouche qui va pourtant le toucher, son gros bouton, ça y est ! Elle a mis les doigts, et que je te fricote le con, que je te baratte cette saloperie de mouille qui lui coule déjà dans la raie, c’est dans la friture du cul qu’elle embaume, elle veut qu’un engin énorme l’embroche, la femelle puante… »
C’était à ce moment-là qu’elle jouissait une première fois. L’évocation des odeurs et de la monstrueuse queue était irrésistible. Elle serrait ses cuisses pour accentuer le bruit de succion des lèvres quand elle retirait ses doigts pour les porter à ses narines avant de les déguster en gourmande accomplie.
Mais Diane n’était une masturbatrice ostentatoire qu’en son intimité. Avec un, une partenaire, ou en groupe, c’était son corps qui oeuvrait, se tordait, jouissait, l’imagination demeurant au repos.
Pour jouir une deuxième fois, Diane s’installait sur le lit médical, pieds dans les étriers, et approchait son cul du vibromasseur fixé au socle qui se mettait en marche au moindre effleurement de l’anus qu’elle regardait se dilater dans le miroir en retenant son souffle. « La pute est en chaleur, reprenait la commentatrice, la grande pute se fait ramoner le trou de balle. Regarde-la se traire les nichons, merde on dirait qu’ils suent aussi de la mouille, et voilà qu’elle se compisse, la salope, qu’elle pisse et qu’elle bave en même temps, le sang lui monte à la tête, le vibro lui fraise l’anus, va-t-elle tenir ? Bien sûr qu’elle tient le coup, l’enculée, elle en a vu d’autres, ah madame jouit. »
Diane se libérait aisément de l’engin qui lui laissait un trou béant, comme si ce cul grand ouvert était une marque de noblesse. Mais, de fait, le cratère fascinant redevenait assez vite un œillet gracieux. »
Adam