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"Pater noster" # 4
Cette histoire avait donné des idées lubriques à Nadine. Confortablement installée dans le fauteuil, elle me regardait astiquer le membre de son mec. Daniel avait les yeux dans le vague.
- Quand tu l’auras bien sucé, tu pourras me prendre par derrière… Ça te dirait ?
La perspective d’enculer Nadine était excitante. Cela faisait des mois que nous baisions tous les trois ensemble et pourtant, je n‘avais pas encore eu le bonheur de la sodomiser. Lorsqu’elle se faisait prendre en sandwich, c’était toujours Daniel qui avait les faveurs de son rectum. Pour s’excuser, elle disait qu’elle était habituée à sa queue fine, alors que mon engin plus épais lui faisait un peu peur. De son cul, je ne connaissais donc que l’amertume des plis sombres de sa boutonnière secrète où je dardais la langue, entre ses fesses écartelées.
La bite de Daniel avait une autre saveur, plus douce. Elle ne m’emplissait pas la bouche, je pouvais la caresser de la langue, tout autour, en suivant le bourrelet charnu à la base du gland, jusqu’à ce que je lui arrache une sorte de râle et que je sente comme un frisson lui rétracter la peau des couilles…
Cela me rappela l’été de mes quatorze ans, lors de mes premières vacances à la montagne.
C’était dans les Vosges, à quelques kilomètres de Plombières. Mon père y suivait une cure thermale. Il s’absentait toutes les matinées et l’après-midi, usé par la maladie, il faisait une longue sieste. Mes parents avaient loué une vaste maison bourgeoise, à l’écart du village, au bord d’un ruisseau. De l’autre côté de la route, il y avait une ferme avec une dizaine de vaches, des poules, un chien de berger. Alentour, ce n’étaient que prairies bordées de forêts épaisses et sombres. Ma mère avait fort à faire pour s’occuper de mon petit frère et de ma sœur qui portait encore des couches, si bien que j’étais livré à moi-même. C’était la première fois que je jouissais d’une si grande liberté et je ne savais trop qu’en faire. À l’exception des promenades en forêt où je n’étais guère rassuré de m’aventurer seul, les distractions étaient rares.
Heureusement, les fermiers voisins avaient deux enfants : une fille de mon âge et un garçon d’un an son aîné. Elle s’appelait Isabelle, lui Marc. Je ne tardai pas à jeter mon dévolu sur Isabelle. Elle était solidement bâtie, avec des cuisses musculeuses et une paire de fesses à faire craquer son short, une poitrine comprimée dans des tee-shirts trop étroits, un visage rond aux cheveux coupés au carré, une bouche bien dessinée, des yeux noisette. Son frère lui ressemblait, en plus costaud. Il rêvait d’une carrière de sportif, athlète ou gymnaste, je ne me souviens pas exactement.
Isabelle se montra très sensible à mes avances. De toute évidence, elle était disposée à se laisser séduire. Au bout d’une semaine d’assiduités, j’avais déjà obtenu des regards entendus, des frôlements de doigts et un furtif baiser sur les lèvres. Tout s’annonçait pour le mieux. Mais lorsque je voulus poser les mains sur ses seins, Isabelle se déroba avec autorité.
- Pour ça, il faut que tu en parles à Marc.
- Comment ça ? Qu’est-ce que ton frère a à voir là-dedans ?
- Il te le dira mieux que moi. C’est difficile à expliquer…
à suivre...
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