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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Je poursuis la présentation de textes extraits du recueil " Le livre du plaisir" présenté par
Catherine Breillat. Cette fois, il s'agit d'un passage d'un récit autobiographique posthume de Paul Léautaud, passage consacré à la fellation . ( Léautaud :
1872-1956)
Paul Léautaud, Le Petit Ouvrage inachevé, éditions Arléa, 1987 (1ère édition en 1964 )
J’avais quarante-deux ans. Elle quarante-cinq. Merveilleusement conservée. Aujourd’hui que j’écris ceci, et qu’elle approche de soixante-dix, à peine en paraît-elle soixante.
Les petites visites de six à sept continuèrent donc, avec quelque chose de plus intime, et des déjeuners de temps en temps chez elle, avec son mari. J’ai les façons que j’ai en amour. Un soir, seuls dans mon bureau, la tenant dans mes bras, je lui mis dans la main… Je revois son visage presque pâmé ; « C’est bon ! c’est bon ! » en prenant amoureusement l’objet.
Le personnel était parti. Nous nous tenions dans l’entrée de mon bureau, debout contre la porte fermée, attitude de sécurité. Elle se mettait à genoux, me déboutonnait, et sans quitter son chapeau, aussi gourmande qu’habile, me… Le résultat délicieux n’était pas long. Je me rappelle combien, la première fois, j’avais un peu de gêne, que j’exprimai, de cette caresse. « Eh ! bien, quoi ? Ce n’est pas bon ? Je ne suis pas une bonne cochonne ? « Comme j’exprimais d’un mot ou deux que cochonne était bien modeste : « Je ne suis pas une bonne salope ? » Je la couvrais de baisers, tant je la trouvais délicieuse.
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