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Pola Oloixarac est une jeune écrivaine argentine. Son roman "Mona" (169 pages) est paru en 2019 aux Editions Penguin. Traduit en français par Isabelle GUGNON, il a été édité en France aux Editions du Seuil en février 2022.
Le thème : Mona, une écrivaine péruvienne installée en Californie, doit participer en Suède à un grand colloque qui réunit des auteurs mondialement connus, colloque à l'issue duquel sera décerné un prestigieux prix littéraire. Le roman de Mona fait partie des ouvrages nominés en vue de l'attribution de ce prix. Ce colloque qui se déroule au bord d'un lac est l'occasion de rencontres multiples.
Extrait pages 106-108 : Mona retrouve Marco Guncio un écrivain colombien plutôt séduisant. Elle se souvient d'une précédente soirée avec lui, à Carthagène, quelques années auparavant.
" (Mona) prit la fuite en taxi avec Marco dans la nuit colombienne, ils traversèrent les rues sombres qui entourent le musée à l'air libre qu'est la vieille ville de Carthagène. Une abominable chanson de Ricardo Arjona les fit rire aux éclats. Ils s'embrassèrent furtivement et, entre deux fous rires, il lui fourra sa langue dans la bouche jusqu'à la glotte. Mona riposta en toussant, puis abandonna toute réticence et se laissa dévorer les lèvres.
Ils se rendirent à l'hôtel Santa Clara, où ils avaient chacun une chambre. En traversant le hall, elle se félicita d'avoir mis son imperméable, dont elle releva le col pour cacher son visage quand ils passèrent à côté du prix Goncourt qui sirotait un verre, le regard perdu, soûl comme une barrique. Elle l'avait embrassé la veille au soir dans la piscine. Une fois dans la chambre coloniale, Marco avala un grande lampée de whisky et s'attaqua à son sancta sanctorum, qu'il appela son "sushi", en y passant une langue baveuse comme une limace traînante, quasiment immobile, promenant ses antennes aux extrémités pourvues d'yeux sur sa labia mojora. Une limace sur une autre limace.
Sa démonstration de danse ayant laissé augurer davantage d'enthousiasme, Moma lui enfonça la tête dans ses organes internes pour le lui rappeler. Il s'écarta lentement et murmura :
– Niña, tu me plais tellement que j'ai envie de garder ton odeur sur ma peau.
Au loin s'élevaient les percussions d'une autre chanson de Ricardo Arjona. Les lèvres de Marco s'ouvrirent complètement, sans doute sous l'effet de l'âpreté du whisky et le contact de la douceur du sushi, et il repartit à l'assaut pour entreprendre de l'engloutir la bouche béante, comme s'il avalait de la guimauve, ses lèvres plaquées contre elle tandis que sa langue épaisse la pénétrait. Il posa ses mains en coupe sous ses seins, des pêches aux tétons durcis qu'il lécha. Mona notait mentalement tous ces détails en excluant Marco de la scène. Sans vêtements ni accessoires, son corps jaune et pâle paraissait enfantin dans son slip Calvin Klein, mais quelque chose l'attirait dans la répulsion qu'il lui inspirait. Elle s'imaginait détachée de son corps, semblable à une fleur écrasée par une brute qui en faisait ressortir l'éclat. Elle s'aperçut alors que Marco susurrait, parlait seul ou s'adressait à sa chatte. Elle n'entendait pas ce qu'il disait, contrairement à sa chatte, merveilleusement sensible à ses murmures. Elle eut bientôt un orgasme presque malgré elle, poussa un long soupir et observa Marco, qui s'adressait toujours à sa vulve. Elle en profita pour feindre l'endormissement ou l'évanouissement, un adorable subterfuge, utilisé disait-on par Isabel Preysler ¹, qui affriolait ainsi les hommes qu'elle désirait capturer. La première fois qu'elle couchait avec eux, Isabel tombait en pâmoison au beau milieu de l'acte, frappée d'une petite mort. Ils devenaient fous et ce truc de boudoir lui avait assuré la conquête absolue de Mario Vargas Llosa, l'auteur de L'Orgie perpétuelle."
¹ Isabel Preysler est née aux Philippines en 1951. À l'âge de 16 ans, elle s'installe en Espagne où elle a mené une carrière de mannequin. Elle fut entre autres l'épouse de Julio Iglesias
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