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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Polaroïd ( première commercialisation en 1948, tirage couleur en 1963)
C’était dans les dernières années de la décennie 1970-80, on était encore jeunes et sans le sou. Je me souviens qu'en 1978, pour noël, un oncle nous avait offert un Polaroïd. Bientôt, le cadeau devint l’accessoire indispensable de nos jeux érotiques. Chaque début de mois, quand on avait l’illusion pendant quelques jours d’être riches, nous achetions une cartouche de 10 épreuves. C’était un achat d’importance – ces recharges coûtaient bonbon ! – mais ô combien excitant.
La magie du Polaroïd résidait dans son instantanéité et son absolue confidentialité. Il répondait dans la minute à nos envies et fantasmes du moment. On se prenait en photo avant, pendant, après. Avant, il aiguillonnait notre désir ; pendant, il le décuplait ; après, il le réveillait. On attendait avec fébrilité la sortie de la photo qui surgissait d’un seul coup d’une fente étroite au bas de l’appareil, encore chaude, un peu collante, petit carré de couleurs et de vie dans son cadre de carton blanc. Souvent, l’image n’était pas de très bonne qualité – le flash avait écrasé toutes les nuances - mais sa spontanéité suffisait à notre bonheur.
Jamais aucun photographe ni aucun technicien de laboratoire de développement, ne verrait ces clichés. Alors, on se permettait des poses audacieuses, des obscénités de salon, on s’inventait une pornographie domestique sans tabou… Ainsi, au fil des mois, on s’était constitué un album de souvenirs très intimes qu’on feuilletait ensemble. On s’y regardait comme dans un miroir, on faisait des commentaires, on se trouvait beaux et intrépides, on s’en aimait davantage.
Le Polaroïd, c’était 6241 millimètres carrés * de liberté sexuelle.
( * format standard de l'image polaroïd : 7,9 X 7,9 cm )
Je me souviens qu'un jour, je suis tombé (sans le vouloir, bien sur), sur une photo de ...mes parents, qui s'adonnaient au plaisir de la photo érotique.
J'étais un peu idiot à l'époque, je pensais que tout le monde faisait ça, mais pas eux....
Caty