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Régine Deforges, "Le cahier volé" (1978).
Collection Le Livre de Poche n° 5369. 224 pages
Un village de province, dans les années 50. Rose et Mélie, deux ados d'une quinzaine d'années, s'aiment d'amour.
Pages 43-44 :" Je sens le corps de Mélie contracté contre le mien, qui, peu à peu, se détend, s'alanguit. Elle me prend par l'épaule et me retourne face à elle. Elle m'embrasse doucement les yeux, le nez, le cou, puis force mes lèvres de sa langue pointue. Je ne pleure plus, je suis attentive aux caresses. Elle déboutonne mon chemisier, détache le soutien-gorge de mon maillot de bain ; sa bouche a pris la pointe d'un de mes seins et la mordille doucement, de son autre main, elle détache mon short, me retire la culotte du maillot. Je suis nue ! nue dans la chambre ! nue sur le lit ! nue dans la lumière de l'été ! J'aime être nue, vue nue. Je me sens livrée et délivrée. J'ai honte et c'est délicieux. Doucement Mélie écarte mes jambes (je ne les écarte jamais de moi-même. j'aime que l'on m'ouvre), se penche sur mon ventre que je sens battre doucement, sa langue s'insinue, s'enroule, ses dents mâchent mes lèvres, mon bouton si sensible que je pousse un cri.
-Je t'ai fait mal ?
J'appuie fortement sa tête sur mon sexe. Je voudrais qu'elle me mange, qu'elle me fasse disparaître dans sa bouche, en elle ; je voudrais m'anéantir par le sexe, n'être plus qu'un puits vaste et profond où s'engouffreraient tous les sexes du monde, toutes les langues, toutes les mains, être ouverte à tous et à toutes, humains et animaux, sentir des crocs, des griffes, des mufles humides me fouiller, me déchirer, me tuer de plaisir ! Je gémis doucement. Lentement, les doigts de Mélie s'enfoncent en moi, m'explorent, me découvrent, tirent de moi un plaisir qui me tord et me fait crier.
Mélie se couche sur moi, elle tremble. Ses yeux sont lumineux, pleins de larmes et de joie. Je la serre contre moi.
J'ai dû m'endormir, car lorsque j'ouvre les yeux, la lumière n'est plus la même. Mélie, appuyée sur un coude, me regarde.
- Les autres viennent d'arriver, je descends. Tu viens ?
Je n'ai pas envie de bouger, je secoue la tête, je m'étire longuement. J'aime être seule après l'amour pour le refaire encore dans ma tête."
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