Mardi 11 janvier 2022 2 11 /01 /Jan /2022 08:00

Sous le pseudo de Skire, un fidèle lecteur du blog m'a offert ce beau texte-cadeau que je vais partager avec vous.

Ils ne s’étaient pas vus depuis un moment. L’homme paraissait fatigué, désabusé. La femme gardait cette éternelle jeunesse, la peau fine et rayonnante et arborait toujours cette expression de joie intérieure qui ne demandait qu’à exploser. Sans un mot leurs pas les conduisirent dans la chambre. Là, la femme commença à se déshabiller sous le regard pensif de son acolyte. Il se demandait s'il arriverait à bander. Entièrement nue, elle commença à s’attaquer à ses vêtements à lui. Il l’aida en retirant son caleçon et ses chaussettes. Son sexe pendait sur ses couilles pleines. Elle le frôla de sa main. Il ressentit quelques picotements et ensemble ils regardèrent son mât commencer lentement, par petits à-coups, à se dresser. Il décalotta son gland d’un geste machinal et s’agenouilla, invitant ce faisant sa compagne d’ébats occasionnels à s’allonger sur le lit, de manière à ce que ses pieds lui soient accessibles. Venue chaussée d'une paire de bottes hautes en cuir dans lesquelles elle avait dû parcourir en marchant le chemin de la gare jusque chez lui, ses pieds portaient les stigmates olfactifs de ce périple. Il en fut ravi. Il huma l’odeur de la plante douce et lisse, commença à lécher le talon pour, lentement, monter prendre chaque orteil entre ses lèvres, l'un après l'autre. De sa main libre, il branlait lentement sa queue qui prenait forme. Il se releva péniblement, ressentant alors ses cinquante ans comme un fardeau et, après avoir contemplé sa chatte luisante aux lèvres déjà ouvertes en une promesse humide, attira à lui cette féminité qu’il entreprit de bouffer goulûment. Les gémissements commencèrent, retenus, puis plus rauques, plus sonores. Ça l’excitait de l’entendre, comme de constater qu’elle mouillait de plus en plus.

skire

Sûr, enfin, de cette bite parfois capricieuse, qui bandait fière et dure entre ses jambes, il lui intima l’ordre de le sucer. Elle s’exécuta dans ce jeu de rôle qu’elle affectionnait tant. Il devenait juste durant cette parenthèse ordurier à souhait. Elle aimait ce gland puissant, cette tige épaisse et longue qu’elle voulait en elle, dans sa bouche, dans son con et dans son cul. L’entendre lui débiter des insanités dans le même temps rendait cela exquis. Ses pensées, déjà, s’égaraient. Ah, le bonheur de sucer ce membre quand il lui avait ramoné l’anus, le nettoyer après l’usage… Elle mouillait abondamment et fourrageait de ses doigts devenus fous son intimité trop négligée à son goût. Elle aimait baiser, se faire prendre et décharger à l’ancienne. L’idée même du sperme jaillissant à l’intérieur de son sexe la rendait folle quand elle sentait le plaisir commencer à lui vriller le bas-ventre sous les coups de butoir. « Je vais te baiser ». Elle se rejeta en arrière sur le matelas, les jambes bien ouvertes dans la posture la plus impudique qui soit. Il s’agenouilla devant elle, lui prenant les pieds dans ses mains et laissa sa bite trouver son chemin. Elle mouillait tellement qu'il entra en elle d’un coup de reins. Il avait envie de lui faire mal. Elle avait envie qu’il lui fasse mal. Il s’exécuta par de violents allers-retours, lents, saccadés, cadencés, qu’il arrêtait par moment pour la faire monter doucement jusqu’au supplice. Alors il reprenait son mouvement, toujours plus violent, toujours plus cadencé comme une marche militaire.  Mais là, il montait carrément au combat. Alors qu’il sentait son plaisir à elle poindre il se retira, la retourna sans ménagement et, crachant dans la paume de sa main pour lubrifier son gland, l’encula en lui tenant les hanches solidement. Il entama un sprint qui aurait pu le faire éjaculer rapidement mais son dessein était autre. Alternant les visites dans les deux orifices au mépris des plus élémentaires règles d’hygiène, et sentant sa sève au bord de l’explosion, il se retira et vint se poster devant son visage. Elle ouvrit la bouche, en avalant littéralement son gros gland et commença à le « nettoyer ». Il se retira et se branla à quelques centimètres de son visage en se masturbant de sa main libre. Ils jouirent quasiment en même temps, de longs jets brûlants venant percuter son joli visage asiatique en y laissant de grosses traînées laiteuses et abondantes. Ils jouirent ainsi bruyamment tous les deux, se moquant qu’on les entende.

De ses doigts elle ramenait le sperme de son amant d’une main vers sa bouche, de l’autre vers sa chatte, n’en perdant rien.

Sans temps mort, ils se relevèrent et s’habillèrent en omettant volontairement tout passage par la salle de bain. Ils voulaient garder sur eux l’odeur particulière du sexe qui flotte dans les pièces et sur les corps lors des ébats particulièrement intenses. 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Commentaires

Très beau texte : simple, sans artifices, sans fioritures. On se désire, on baise et c'est très bien comme ça.
commentaire n° :1 posté par : marco le: 11/01/2022 à 13h34
d'accord avec Marco. Beau texte, bien bandant. Du hardcore de base avec de la bite, du con, du cul, de la mouillure et du foutre pour finir... Que demander de plus ?
commentaire n° :2 posté par : soliste le: 11/01/2022 à 15h47
Pas mal, même pas mal du tout, un récit qui sent le vécu...
commentaire n° :3 posté par : claudej76 le: 12/01/2022 à 10h49
Magnifique texte erotique et tellement sensuel... on percoçoit l'odeur de sperme à travers les lignes.

Ah faire une pipe est un tel plaisir sensuel... passer sa langue rapeuse et sentir au bout de ses lèvres le velouté d'un gland et le soyeux de la tige d'une bite.
commentaire n° :4 posté par : Geraldine le: 12/01/2022 à 17h48

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