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James Jean est un peintre et illustrateur américain né en septembre 1979 à Taipei (Taïwan). Son œuvre très prolifique est influencée entre autres par l'Art Nouveau et Hokusai, le célèbre peintre d'estampes japonaises.
Pour plus d'informations, je vous conseille vivement de visiter son site : James Jean
Sur un site consacré aux artistes contemporains, j'ai découvert ce tableau de James Jean. Il s'agit d'une œuvre datée de 2006, réalisée à l'encre et acrylique sur papier (dimensions 16 x 15 pouces) intitulée "Succubus".
Avant toute chose, il n'est pas inutile de rappeler la définition d'un succube : dans la religion chrétienne, il s'agit d'une entité démoniaque qui prend l'apparence d'une femme séduisante qui charme les hommes pendant qu'ils dorment et qu'ils rêvent afin de s'emparer de leur énergie vitale.
Le titre du tableau nous donne en partie les clefs de lecture de la scène qui se déroule sous nos yeux. Le succube est de toute évidence cette femme nue, au corps vigoureux et sensuel en quête de l'énergie vitale représentée ici par la vapeur qui émane de leurs corps, par les gouttes de sperme ou de sueur qui perlent entre ses fesses.
L'homme possédé et dominé est couché sur le dos, les yeux clos, les mains crispées, la tête renversée, les hanches puissantes du succube engagées entre ses cuisses écartées et ses jambes relevées. Ses bras et cuisses maigres évoquent la perte de son énergie vitale, la vulnérabilité de son corps possédé par le démon. Je pense que les bras et les mains noirs qui s'agrippent au corps, ainsi que la masse sombre sous le ventre du succube, comme un ectoplasme sans tête et sans jambes, représentent le rêve (cauchemar ?) du dormeur, ce rêve érotique où il s'accouple avec le démon.
Reste à expliquer dans le reflet du miroir, la présence en arrière-plan de cet enfant, debout, immobile, au sombre visage sans traits, et donc illisible. Que symbolise-t-il ? La mémoire de l'homme, le spectateur-voyeur passif de la scène primitive ou tout simplement l'âme pure de l'homme endormi ?
Quant à la mise en scène, elle n'est pas sans rappeler par sa violence et ses couleurs les traditionelles estampes érotiques japonaises.